Lynda Hanna
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Sur sa lancée, l’euro continue de battre record après record face au dinar algérien sur le marché noir des devises en Algérie. Le 28 juin, il a pulvérisé son record historique de 262 dinars du 8 décembre dernier, avant de franchir la barre de 264 dinars jeudi 3 juin. Ce lundi, il a encore augmenté pour établir une nouvelle limite.
Au Square Port Saïd d’Alger, la monnaie unique européenne est proposée à 264,7 dinars algériens l’unité. L’euro fonce ainsi droit vers le seuil de 265 dinars l’unité et la barre des 300 dinars pourrait être atteinte rapidement si ce rythme de hausse est maintenu.
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Pour le dollar, il est cédé à 222,5 dinars ce lundi 7 juillet au Square Port Said, la plus importante place du marché noir des devises en Algérie. Jeudi, le billet vert s’échangeait à 226 DZD l’unité.
Dinar algérien : les cours de l’euro et du dollar stables sur le marché officiel
Sur le marché officiel, aucun changement notable n’a été constaté ces derniers jours. L’euro et le dollar, les deux principales monnaies échangées, restent relativement stables, et les cours continuent d’évoluer lentement. Le dollar s’affiche à 129,54 dinars ce lundi 7 juillet contre 129,41 DZD le vendredi 4 juillet. Pour l’euro, il est coté à 152,09 dinars ce lundi 7 juillet contre 152,31 DZD vendredi dernier.
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Cette flambée de l’euro survient en pleine saison des vacances, période durant laquelle, des millions d’Algérien se rendent à l’étranger, notamment en Tunisie pour y passer leur congé.
Toutefois, d’autres facteurs portent l’euro vers ces sommets: le retard pris dans l’entrée en vigueur de la nouvelle allocation touristique de 750 euros, la légalisation du commerce du cabas qui est effective depuis dimanche 29 juin, les importations illégales opérées par certains importateurs ou encore la fuite des capitaux.
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Pour lutter contre le blanchiment d’argent et contrôler le marché noir des devises, l’Algérie a pris de nombreuses mesures depuis fin 2024, dont le plafonnement à 7.500 euros par an du montant en espèces autorisé à l’export conter la même somme par voyage auparavant et l’obligation de payer par des moyens bancaires les transactions immobilières.
