Sonatrach et Eni annoncent un investissement de 1,35 milliard $ en Algérie

Le groupe Sonatrach et le géant énergétique italien Eni ont signé ce lundi 7 juillet un contrat pour développer un champ d’hydrocarbures dans le Sud de l’Algérie. C’est un contrat en « forme de partage de production pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures sur le périmètre contractuel de Zemoul El Kbar, situé dans le bassin de Berkine à environ 300 km à l’Est de Hassi Messaoud », a précisé le géant pétrolier public algérien dans un communiqué.

Signé sous l’égide de la loi n°19-13 sur les hydrocarbures, ce contrat est d’une « durée de 30 ans pouvant être prorogé de 10 ans supplémentaires », selon la même source. Il comprend une période de recherche de 7 ans. « Les investissements totaux prévus pour l’exploration et l’exploitation de ce périmètre sont de l’ordre de 1,35 milliard de dollars, dont 110 millions de dollars destinés à la recherche », a précisé Sonatrach.

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Hydrocarbures en Algérie : Sonatrach signe trois contrats avec Eni

Le communiqué de la Société nationale des hydrocarbures ajoute que le « programme des travaux liés à ce contrat d’hydrocarbures inclut le recours à des procédés technologiques novateurs, intégrant les dernières solutions digitales liées à l’exploitation, le recours aux nouvelles technologies d’optimisation de production et de récupération des réserves ».

Selon Sonatrach, la production « espérée dans le cadre de l’exploitation du périmètre de Zemoul El Kbar est estimée à 415 millions de bep, dont 9,3 milliards de m³ de gaz au terme de la période contractuelle ».

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Sonatrach et Eni signent un autre accord dont « l’objet est de préciser les dispositions du contrat d’Hydrocarbures relatives à la commercialisation des quantités de gaz sec provenant du Périmètre d’Exploitation Zemoul El Kbar, destinées à être exportées ».

Un troisième accord-cadre a été signé entre Sonatrach, Eni et ECU, visant le « développement des compétences » du personnel du groupe pétrolier algérien et le « transfert du savoir-faire à travers l’établissement de formation ECU, pour une période de trois années », indique le communiqué.

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L’Algérie ambitionne de porter sa production de gaz à 200 milliards de m³ en 2029 contre 105 milliards de m³ en 2023 et plus de 110 milliards de m³ en 2024. L’objectif est d’arriver dans les plus brefs délais, c’est-à-dire cinq ans, et de produire 200 milliards de m³ par an de gaz naturel, a déclaré le ministre de l’Énergie et des mines, Mohamed Arkab en mai 2024.

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