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Recrutement en Algérie : les consommateurs de drogues exclus

L’Algérie durcit sa lutte contre le trafic de drogues. Des tests de dépistage sont exigés des candidats à un poste d’emploi, parfois même aux élèves.

Recrutement en Algérie : les consommateurs de drogues exclus
Lynda Hanna
Durée de lecture 2 minutes de lecture
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C’est officiel. Pour postuler à un poste d’emploi en Algérie, dans le privé ou le public, une nouvelle attestation est exigée par le gouvernement. Les candidats doivent présenter des tests de « dépistage négatifs attestant de la non-consommation de stupéfiants et/ou de substances psychotropes ».

Ces tests sont « exigés dans les dossiers des candidats aux concours de recrutement dans les administrations, les établissements et institutions publics, les établissements d’intérêt général et ceux ouverts au public et les institutions et organismes du secteur privé », selon l’article 5-bis de la nouvelle loi relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes.

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Cette loi est entrée en vigueur après sa publication au Journal officiel n°43. Le texte précise que les « conditions et les modalités d’application du présent article sont fixées, le cas échéant, par voie réglementaire. ».

Lutte contre le trafic en Algérie : des tests de dépistage pour les élèves

Toujours dans le cadre de la lutte contre le trafic et la consommation de stupéfiants qui ont pris une ampleur considérable ces dernières années en Algérie, les élèves des établissements scolaires et de formation professionnelle peuvent être soumis à des tests de dépistage.

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« Les examens médicaux périodiques des élèves dans les établissements d’enseignement, d’éducation et de formation peuvent comporter des analyses de dépistage précoce des signes d’usage de stupéfiants et/ou de substances psychotropes, avec le consentement de leurs représentants légaux ou, le cas échéant, du juge des mineurs compétent », précise l’article 5 bis 10 de cette loi.

Si les résultats sont positifs, la personne concernée est « soumise aux mesures curatives prévues par la présente loi et ne peut faire l’objet de poursuites judiciaires en raison des résultats de ces analyses et celles-ci ne peuvent être utilisées à d’autres fins que celles prévues au présent article. »

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Avec cette nouvelle loi, l’Algérie a décidé de durcir la lutte contre le trafic de drogues et de stupéfiants dans un contexte marqué par la mutation dangereuse de cette forme de criminalité, avec parfois des trafiquants lourdement armés qui n’hésitent plus à défier les forces de sécurité.

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