Sonia Lyes
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Lush a baissé le rideau de ses magasins en France lundi 8 septembre. Après une première mobilisation au Royaume-Uni quelques jours plus tôt, la marque britannique de cosmétiques a suspendu ses ventes dans l’Hexagone pour une journée.
Avec cet arrêt symbolique, l’enseigne affiche sa solidarité avec Gaza et interpelle directement les gouvernements sur la famine et le blocus imposé par Israël dans la bande de Gaza.
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Lush marque une journée d’arrêt en France
La marque LUSH Fresh Handmade Cosmetics, connue pour ses savons colorés et ses boules de bain effervescentes, a fermé l’ensemble de ses boutiques et son site Internet en France lundi 8 septembre pour dénoncer la famine à Gaza.
Une action similaire a déjà été menée le 3 septembre au Royaume-Uni, avec le message « Stop à la famine à Gaza – nous sommes fermés en solidarité » qui s’affichait en grand sur son site officiel, rapporte le quotidien français Var-Matin.
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L’entreprise, présente dans 52 pays avec plus de 880 points de vente, indique dans un communiqué en ligne : « Chez Lush, nous partageons l’angoisse de millions de personnes face aux images de personnes affamées à Gaza, en Palestine. Comme le reste du monde, nous nous efforçons de trouver des solutions pour aider, tandis que le gouvernement israélien empêche l’aide humanitaire d’urgence d’entrer dans la bande de Gaza ».
Au-delà du geste symbolique, Lush appelle à mettre « un terme immédiat aux morts et aux destructions » et à « cesser les ventes d’armes » à Israël.
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Une solidarité assumée avec Gaza
La marque, fondée en 1995 dans le Sud-Ouest de l’Angleterre, revendique une démarche éthique et militante. Elle affirme que suspendre ses activités en solidarité avec la Palestine « n’est pas une décision facile (…) mais nous savons que beaucoup de nos clients partagent la même inquiétude à propos de la situation à Gaza ».
Engagée jusqu’au bout, la société reverse les bénéfices de la vente de certains produits à des projets caritatifs destinés aux enfants en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Et si son action fait aujourd’hui parler, elle n’en est pas à sa première controverse. Fin 2023, une boutique de Dublin avait affiché en vitrine le message « Boycott Israël », l’enseigne avait alors évoqué un incident « isolé ».
Deux ans plus tard, le soutien à Gaza est totalement assumé avec des journées de fermeture en France et au Royaume-Uni.
