
Le député MSP des Algériens de France, Abdelouahab Yagoubi rompt le silence. Désavoué par son parti à cause d’Israël hier, le parlementaire a réagi ce lundi. Il a expliqué ce qui s’est passé lors de cette réunion onusienne à New York, et a accusé un député égyptien d’être à l’origine de la polémique.
« Cependant, à mon grand regret, et de manière inattendue et en dehors du cadre officiel, une scène a été enregistrée à la fin de la session. Elle a donné l’impression d’avoir été préméditée, sans aucun lien avec le thème de la rencontre ni avec sa nature institutionnelle. Cette mise en scène a été provoquée par un député égyptien, dans le but de produire une prise de position à caractère médiatique et propagandiste, au bénéfice de son gouvernement », explique d’emblée le parlementaire algérien.
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Le député MSP a précisé que la réunion à laquelle il a pris part « n’a inclus aucune représentation officielle de l’entité occupante. » « La personne dont la présence a été l’objet de polémique y assistait à titre personnel, en tant que représentant de la communauté druze. À aucun moment, je n’ai pris part à une rencontre comprenant un représentant officiel de cette entité », a-t-il assuré.
Désavoué par son parti à cause d’Israël, un député algérien répond
M. Yagoubi a indiqué avoir participé à une rencontre onusienne le 24 septembre 2025 au siège des Nations Unies à New York, consacrée au thème de « l’utilisation abusive des logiciels espions ». Cette session a été organisée par le Parlement de la Méditerranée en collaboration avec la direction exécutive du Comité contre le terrorisme, relevant du Conseil de sécurité des Nations Unies.
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Le député MSP a précisé qu’il était présent à cette rencontre en tant que député de l’APN et rapporteur chargé de l’intelligence artificielle au sein de l’Assemblée Parlementaire de la Méditerranée. Il a précisé aussi que l’invitation officielle qu’il a reçue a été adressée pareillement à l’Assemblée populaire nationale le 28 août dernier.
Il a rappelé que l’Algérie est « membre fondateur de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée depuis 2005 », et « plusieurs de ses députés y ont occupé des postes de responsabilité, y compris au sein du bureau exécutif, qui inclut également une représentation officielle de l’État de Palestine, malgré la présence d’un représentant de l’entité occupante ».
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« Jamais cela n’a été considéré comme un acte de normalisation, mais bien comme une tribune permettant à l’Algérie de faire entendre sa voix dans les instances internationales et les cercles décisionnels », a ajouté le député de la diaspora algérienne qui a rappelé ses positions « claires, fermes et inébranlables » sur la question palestinienne, qu’il a déjà exprimées en Algérie et à l’étranger.