
Dans un discours prononcé ce lundi 29 septembre devant l’Assemblée générale des Nations-Unies, le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a réitéré les positions de l’Algérie sur plusieurs dossiers internationaux, dont la Palestine, le Sahara occidental et la Libye.
Le chef de la diplomatie algérienne a aussi défini les voies que l’Algérie estime susceptibles de mener vers la solution à ces conflits.
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La question palestinienne est aujourd’hui confrontée au « plus grand danger de son histoire, celui de son effacement », a alerté Ahmed Attaf, dénonçant l’annexion de terres, le déplacement de populations, l’étranglement des institutions légitimes qui incarnent la cause et les entraves à la solution à deux États.
Le danger « ne se limite pas » à la Palestine
Le danger ne se limite plus à la Palestine, « depuis que l’occupation israélienne a commencé à déclarer ouvertement son intention de relancer et d’activer ce qu’elle appelle le ‘Projet du Grand Israël‘ » déterré par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu en pleine guerre contre Gaza, a-t-il mis en garde.
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Il est aujourd’hui de la responsabilité de la communauté internationale de s’efforcer de préserver les fondements et les piliers de la solution à deux États et d’accélérer la création d’un État palestinien indépendant et souverain dans les frontières de 1967, avec Jérusalem pour capitale, « comme solution juste, permanente et définitive au conflit israélo-palestinien », a plaidé Ahmed Attaf.
Le chef de la diplomatie algérienne a renouvelé l’appel lancé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour permettre à la Palestine d’accéder à la pleine adhésion à l’ONU.
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Soutien aux efforts américains
« Le monde entier doit comprendre que la création d’un État palestinien n’est pas une option, mais une fatalité ; ce n’est pas une faveur, mais un droit inhérent et inaliénable ; ce n’est pas un espoir, mais une condition essentielle, indispensable et inévitable pour restaurer la sécurité et la stabilité dans tout le Moyen-Orient », a-t-il insisté.
Ahmed Attaf a ajouté que l’Algérie encourage les efforts en cours sous l’égide des États-Unis pour « mettre fin à la catastrophe à Gaza, sur la voie d’une véritable prise en compte de toutes les racines du conflit israélo-palestinien ».