
Malgré les nombreuses mesures annoncées par les autorités pour réduire les importations, la balance des paiements a affiché un déficit de 21,76 milliards de dollars en 2017. C’est mieux qu’en 2016 – un déficit de 26,03 milliards de dollars – mais ce chiffre reste élevé.
Ce déficit a impacté nos réserves de change qui sont descendues sous la barre des 100 milliards de dollars, en dépit d’une embellie sur le marché pétrolier. Elles sont passées de 114,14 milliards de dollars à la fin 2016 à 97,3 milliards à la fin 2017, soit une diminution de 16,8 milliards.
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Selon la Banque d’Algérie, cette baisse des réserves de change, observée depuis 2014, « traduit l’excès de la demande intérieure, notamment la consommation finale marchande et non-marchande, sur l’offre de biens et services ».
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« Si le niveau des réserves de change demeure encore appréciable, adéquat et contribue à la résilience de l’économie algérienne face au choc externe, il permet aussi de disposer d’espaces de ressources (épargne sur le reste du monde) permettant d’effectuer graduellement les ajustements nécessaires pour rétablir les équilibres macroéconomiques et mettre en œuvre les réformes structurelles requises pour libérer le fort potentiel de croissance de l’économie nationale », ajoutent les responsables de la Banque centrale, cités par l’agence officielle.
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