
L’armée américaine a éliminé ce samedi deux responsables terroristes lors d’une frappe aérienne en Libye, a annoncé le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), cité par Reuters. Africom confirme ainsi l’information annoncée la veille le porte-parole du chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA).
La frappe, aux environs de midi dans le quartier de Fursan, dans la ville d’Oubari, dans le sud-ouest libyen et a été effectuée avec le consentement du gouvernement d’entente nationale de Libye. « À l’heure actuelle, nous évaluons qu’il n’y eu aucun civil tué durant cette frappe », indique le communiqué de l’Africom.
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La ville Oubari se situe à quelque 700 kilomètres de la capitale libyenne Tripoli. Elle est en revanche à 400 kilomètres par vol d’oiseau et 700 kilomètres par route de la ville algérienne de Djanet, dans la wilaya d’Illizi.
Depuis le début de la présidence de Donald Trump, l’armée américaine a effectué deux fois plus de frappes aériennes contre l’État islamique en Libye qu’elle ne l’a déclaré publiquement, a rapporté le New York Times le 8 mars dernier. Huit frappes aériennes américaines ont visé des positions terroristes en Libye depuis janvier 2017, mais seulement quatre ont été annoncées publiquement.
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Ce nombre de frappes américaines en Libye reste relativement faible comparativement aux frappes effectuées dans d’autres pays où interviennent les États-Unis. L’armée américaine a en effet effectué durant la même période plus de 130 frappes aériennes au Yémen et plus de 40 frappes en Somalie.
En Libye, les frappes aériennes sont en général effectuées par des drones armés de type MQ-9 Reaper décollant d’une base aérienne située dans le sud de la Sicile, en Italie.
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