Ali Benflis veut dialoguer avec le pouvoir. « Convaincu que la crise globale qui affecte notre pays est avant tout politique, le président du parti a réitéré son appel à un véritable dialogue entre le pouvoir, les partis politiques et toutes les forces vives de la Nation, pour un règlement durable de la crise », affirme le Comité central de Talaei El Hourriyet, qui a clôturé ce dimanche 25 mars ses travaux.
Talaei El Hourriyet pose néanmoins ses préalables : « Le format, le calendrier, le choix des participants et la finalité de ce dialogue seront définis par la voie consensuelle ».
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Le parti dénonce parallèlement l’attitude du pouvoir qui « s’est enfermé, jusqu’à présent, dans une attitude autiste » face aux appels répétés de partis politiques de l’opposition et de personnalités politiques nationales, en vue de l’ouverture d’un dialogue « national salutaire » pour le pays.
Dans un autre chapitre, Benflis pointe du doigt le gouvernement d’Ouyahia, notamment « l’improvisation, l’imprévoyance et la légèreté qui président à la prise de décision gouvernementale ». « L’absence de cohésion gouvernementale sur des dossiers importants, les revirements du gouvernement, les aveux d’impuissance des membres du gouvernement » sont autant d’éléments significatifs « de la déliquescence continue des institutions de l’État et du degré de mauvaise gouvernance », selon le parti.
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Une situation qui profite « aux forces extra constitutionnelles ». L’approche de l’échéance des élections présidentielles et « le suspense entretenu autour d’un hypothétique 5e » mandat « ont réveillé, poursuit-il, les ambitions au sein du sérail où des cercles du pouvoir s’entre-déchirent pour se positionner afin de peser sur l’échiquier si la succession est ouverte ».
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