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Moines de Tibhirine : l’hypothèse d’une bavure de l’armée algérienne mise à mal par les dernières expertises

Les conclusions des dernières expertises scientifiques ont révélé plusieurs informations, notamment sur la mort des moines mettant à mal l’hypothèse d’une bavure de l’armée algérienne. "L’analyse au micro-scanner n’a pas révélé…

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Moines de Tibhirine : l’hypothèse d’une bavure de l’armée algérienne mise à mal par les dernières expertises
lepoint.fr
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Les conclusions des dernières expertises scientifiques ont révélé plusieurs informations, notamment sur la mort des moines mettant à mal l’hypothèse d’une bavure de l’armée algérienne. « L’analyse au micro-scanner n’a pas révélé de particules métalliques sur les sept prélèvements osseux », peut-on lire dans le rapport, indique, ce jeudi 29 mars, France Info.

En effet, des témoignages avaient notamment laissé penser qu’il aurait pu s’agir d’une bavure des militaires algériens qui aurait tué les moines lors d’une intervention en hélicoptère contre un bivouac où ces derniers se trouvaient avec leurs ravisseurs, précise Le Parisien.

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« Il convient cependant de relativiser cette conclusion dans la mesure où des particules de très petites tailles peuvent être en-dessous du seuil de détection du micro-scanner », nuancent tout de même les experts.

Christian de Chergé, Luc Dochier, Paul Favre Miville, Michel Fleury, Christophe Lebreton, Bruno Lemarchand et Célestin Ringeard, les religieux – dont on n’a jamais retrouvé les corps –  avaient été enlevés par une vingtaine d’hommes armés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, rappelle le média français tandis que le 23 mai 1996, le GIA revendiquait la séquestration et l’assassinat des moines, exécutés deux jours plus tôt.

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Toujours selon France Info et au-delà de cette absence de traces de balles, le rapport révèle plusieurs points : de manière « plausible », les moines ont été assassinés plusieurs semaines avant la découverte officielle des sept têtes ; les dépouilles ont été décapitées après la mort ; les têtes ont vraisemblablement été inhumées une première fois, avant leur découverte.

Les moines auraient été égorgés

« L’hypothèse de décès survenus entre le 25 et le 27 avril [1996] reste plausible compte tenu de l’état de décomposition des têtes au moment de leur découverte », écrivent les experts, qui ont cherché à déterminer la date exacte de la mort des moines. Avant de poursuivre : « Cette hypothèse d’une première inhumation avant la découverte des têtes reste la plus vraisemblable, précise le rapport. En effet, l’absence de lésions identifiables de grignotage par des prédateurs permet d’exclure que les têtes des moines soient restées à l’air libre entre la date de la mort et le 30 mai 1996. »

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Concernant la manière dont seraient morts les religieux, les auteurs du rapport écrivent : « Toutes les incisions ont été observées à la partie antérieure des vertèbres cervicales, évoquant un mécanisme d’égorgement ». Toutes les lésions constatées sur les moines plaident « en faveur d’une décapitation post-mortem », constatent les experts.

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