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Messahel au Monde : c’est Bouteflika qui « dirige » l’Algérie

Abdelkader Messahel a réaffirmé, ce jeudi 12 avril, que c'est le président Abdelaziz Bouteflika qui « dirige le pays ». Pour le ministre des Affaires étrangères, le président « n’a pas paru affaibli »…

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Messahel au Monde : c’est Bouteflika qui « dirige » l’Algérie
algeriepatriotique.com / New Press
Aicha Merabet
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Abdelkader Messahel a réaffirmé, ce jeudi 12 avril, que c’est le président Abdelaziz Bouteflika qui « dirige le pays ». Pour le ministre des Affaires étrangères, le président « n’a pas paru affaibli » lors de sa dernière sortie à Alger. « Il a eu, il y a cinq ans, un accident cardio-vasculaire qui lui a causé quelques petits problèmes de santé, mais le président dirige le pays. Lundi, il a été à la rencontre de son peuple. Il est très présent », a-t-il estimé dans un entretien accordé au Monde.

« Depuis son arrivée, il s’est engagé dans une œuvre grandiose. En 1997, nous étions pratiquement en rupture. Vingt ans après, nous sommes un pays stable et sûr. Mais c’est lui qui décidera s’il souhaite être candidat, et c’est le peuple qui tranchera », a-t-il ajouté.

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Interrogé sur la « recomposition de la menace terroriste » au Sahel après la « défaite militaire du groupe État islamique (EI) dans la zone irako-syrienne », Abdelkader Messahal a exprimé ses appréhensions par rapport au retour des combattants. « Il n’y a pas plus dangereux que le retour de combattants [de l’étranger]. Nous l’avons connu au début des années 1990 quand des jeunes qui étaient allés combattre « les ennemis de Dieu » en Afghanistan sont revenus, aguerris, en Algérie. Nous avons ensuite vécu la tragédie de la décennie noire », a-t-il assuré.

« Aujourd’hui, peu de combattants vont revenir vers l’Europe car celle-ci s’est dotée de moyens pour l’empêcher. Par contre, beaucoup vont chercher à venir vers le Sahel, car c’est dans cette région qu’ils trouveront des espaces, des sources de financement et une faiblesse des institutions », a-t-il soutenu.

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Le ministre des Affaires étrangères a également répondu à une question sur le raid mené par l’armée française près de la frontière algérienne contre le chef terroriste malien Iyad Ag-Ghali. « Iyad n’est pas chez nous, il figure sur une liste noire des Nations unies. C’est un chef terroriste comme un autre et nous n’avons rien à voir avec lui. Sur ce sujet, il faut interroger les Maliens, les Français », a-t-il dit.

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