
Abdelouahab Benzaim sénateur FLN a réagi, ce mardi 26 mars à la déclaration de Gaid Salah sur l’application de l’article 102 de la Constitution.
« Dans l’article 102, il y a trois éventualités : le décès, la maladie et la démission. À mon avis, il sera question de la démission du président de la République de son poste de manière à respecter la Constitution », a indiqué Benzaim dans une déclaration à TSA.
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Selon lui « le vice-ministre de la Défense a proposé l’application de l’article 102 comme solution pour éviter que l’on tombe dans le cas de la vacance du poste du président de la République après le 28 avril ».
« Cette date du 28 avril marquera la fin du mandat du président et après cette date nous risquons de nous retrouver devant un vide constitutionnel » a-t-il fait remarquer.
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Sollicité pour une clarification sur les raisons de l’option de la démission présidentielle au lieu de l’invocation de la maladie, Benzaim réponds : « De mon point de vue, dans les trois cas de figures existants dans l’article 102 de la Constitution, celui qui sera mis en branle sera la démission puisque le président a déjà déposé son dossier de candidature pour un 5e mandat accompagné d’un certificat médical qui a validé son état de santé, ce qui sous-entend qu’il ne va pas invoquer la maladie ».
« C’est la seule option valable, à mon avis » a-t-il insisté. La démission du président aura pour conséquence de voir le président du Sénat Abdelkader Bensalah « occuper le poste de chef d’État pendant 45 jours pour la préparation des prochaines présidentielles » a-t-il indiqué.
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