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Aéroport d’Alger : une employée dénonce une tricherie et enflamme la toile

Aéroport d’Alger : une employée dénonce une tricherie et enflamme la toile

Une femme, qui se présente comme ingénieure en environnement et cadre à l’aéroport d’Alger, a posté une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux dans laquelle elle a fait part de menaces et de pressions qu’elle aurait subis après avoir dénoncé des tricheries.

Celles-ci portent sur des enquêtes qualité que certains de ses collègues effectueraient dans leur bureau sans se déplacer sur le terrain auprès des clients.

« J’ai saisi la cheffe de service et elle m’a demandé de ne pas me mêler de ça et de me taire si je souhaite garder mon travail. Je n’ai pas voulu me taire et, depuis, elle et le chef de département ne me donnent plus du travail et m’ont fait un avertissement illégal. Elle m’a menacé de me licencier car disait-elle, son père est un ex-ministre. Le chef de département leur a dit qu’il fallait me licencier en urgence », raconte-t-elle en sanglots dans la vidéo.

La jeune femme assure qu’elle a saisi plusieurs parties, en vain. « J’ai écrit au PDG trois fois et il ne m’a pas répondu, j’ai saisi l’inspection du travail sans résultats, j’ai été même voir la gendarmerie et la police car j’ai reçu des menaces. J’ai vu le procureur et il m’a conseillé de travailler sans me mêler de tout cela et de me contenter de travailler. J’ai écrit même au ministre de la Justice et à celui du travail », dit-elle.

Sur les réseaux sociaux, l’affaire a pris des proportions politiques. Des pages Facebook l’ont confondue avec une femme portant un hidjab qui a l’habitude d’intervenir dans le débat sur la présidentielle.

Une source au sein de l’Entreprise de gestion des services et des infrastructures aéroportuaires (EGSIA) que nous avons contactée a tenu à démentir ces accusations. La Direction a décidé de porter plainte contre l’employée, qui a « fait l’objet d’un rapport de son chef de département » pour « divulgation de secrets professionnels », et après des « plaintes de la part de ses collègues ». La Direction a également décidé de traduire l’employée en question en conseil de discipline.

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