Économie

Affaire du fuel frelaté : deux navires de Sonatrach séquestrés au Liban

Empêtré dans le scandale du fuel frelaté au Liban, le groupe Sonatrach n’est pas tiré d’affaire. Deux de ses navires de transport de carburant sont toujours séquestrés au pays du Cèdre dans le cadre de l’enquête sur ce scandale.

Ce jeudi, le ministre libanais de l’Energie Raymond Ghajar a justifié la pénurie d’électricité qui touche son pays par la séquestration de ces deux bateaux appartenant à une filiale de la Société nationale des hydrocarbures.

« Le rationnement est dû à un manque de fuel. Si le fuel prend tant de retard à être livré, c’est à cause d’une affaire judiciaire », a déclaré M. Ghajar, rapporte L’Orient-le Jour.

En réaction à la séquestration de ses navires, le groupe public algérien « refuse de livrer » du fuel au Liban, selon le même responsable. « Après cette levée, nous reviendrons au contrat qui était en vigueur », a-t-il promis.

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Fin mai, la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, avait ordonné la saisie du navire de transport de carburant Asopos qui « s’est avéré chargé de fuel frelaté destiné aux centrales électriques de Zouk et de Jiyé, et qui se trouve actuellement au large du port de Jounieh », selon le même journal, ajoutant qu’un autre navire Sonatrach « semble également avoir été mis sous séquestre. »

Depuis l’éclatement du scandale du fuel frelaté, le Liban est confronté à des pénuries d’électricité. Le gasoil fourni par Sonatrach était destiné à faire fonctionner des centrales électriques libanaises.

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