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Affaire du mineur de 15 ans : nouvelles révélations du procureur d’Alger

Affaire du mineur de 15 ans : nouvelles révélations du procureur d’Alger

L’affaire du mineur de 15 ans, qui a affirmé avoir subi des sévices après son arrestation par la police samedi à Alger, continue de prendre de l’ampleur.

Ce jeudi, quatre activistes du Hirak contre le militant Mohamed Tadjadit ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed (Alger), dans le cadre de l’enquête sur cette affaire.

Après l’incarcération de ces quatre activistes qui ont été arrêtés dimanche et lundi, le procureur général de la Cour d’Alger a tenu une conférence de presse, sa 2e en 24 heures, et durant laquelle il a fait de nouvelles révélations, sur cette affaire qui a choqué les Algériens.

Le procureur accuse le Mouvement Rachad

« Les investigations ont dévoilé des faits qui ne sont pas moins dangereux que les premiers. Pour une simple raison liée à la présence parmi ce groupe, des personnes et des entités, des projets destructeurs, avec l’implication de l’élément étranger, et le Mouvement Rachad du point de la planification et du financement », a-t-il annoncé.

Le représentant du parquet affirme que les investigations ont abouti à  « des preuves sur l’existence de relations entre le dénommé Riahi avec l’un des adhérents de la société des maghrébins victimes d’expulsions arbitraires d’Algérie, et c’est l’un des voisins de ce personnage dans la région d’Ain Temouchent ».

Le procureur a parlé aussi de « financements suspects » entre les « membres de cette bande » et des « contacts » avec des parties connues pour leurs « activités destructrices », comme Benhalima Mohamed Azouz, Rebiaa Sofiane, Boukhors Amine et Ahmed Ismail.

« Des preuves existent que ces personnes ont planifié ces faits », assure-t-il, en expliquant que des dossiers criminels ont été constitués à l’encontre de ces personnes avec les chefs d’accusation de « complot » dont l’objectif est l’ « incitation les citoyens contre l’autorité de l’État et atteinte à l’intégrité du territoire », et réception de financements de l’intérieur et de l’extérieur du pays pour « commettre des actes pouvant porter à la sûreté de l’État, à la stabilité de ses institutions et leur bon fonctionnement, à l’unité nationale, l’intégrité territoriale ».

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