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Importation de véhicules : Tebboune fixe de nouvelles conditions

Importation de véhicules : Tebboune fixe de nouvelles conditions

Le Conseil des ministres s’est réuni ce dimanche sous la présidence du président Abdelmadjid Tebboune. Durant cette réunion, plusieurs décisions ont été prises dans les domaines de l’Éducation et de l’Industrie.

Ainsi, deux écoles supérieures de mathématiques et d’intelligence artificielle d’une capacité de 1.000 places chacune à Sidi Abdallah dans l’ouest d’Alger, a été approuvée, selon un communiqué du Conseil des ministres.

Le président Tebboune a demandé au gouvernement de « mettre en place les mécanismes juridiques pour encadrer les diplômés de ces écoles supérieures afin de lutter contre le phénomène de la fuite des cerveaux ».

Le Conseil a validé le projet de création d’une école spécialisée dans la formation des enseignants spécialisés dans l’enseignement des sourds et muets.

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Un quota pour les véhicules électriques

Durant la même réunion, le ministre de l’Industrie a exposé un projet de décret exécutif modifiant le décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires automobiles qui a été élaboré par l’ex-ministre Ferhat Ait Ali.

Intervenant à l’issue de l’exposé, le président Tebboune a fixé de nouvelles mesures pour l’importation des véhicules neufs dont la cylindrée ne doit pas dépasser 1.6 litre.

« La cylindrée des voitures importées par les concessionnaires ne doit pas dépasser 1,6 L », a demandé le chef de l’État en soulignant que l’importation des véhicules dont la cylindrée dépasse 1.6 L est ouverte aux particuliers.

M. Tebboune a demandé d’ « allouer une part de 15 % de toutes les voitures importées aux véhicules électriques » et la réduction au minimum de l’importation des véhicules à moteur diesel, selon le communiqué.

En 2020, l’Algérie a officiellement mis fin à l’interdiction d’importer les véhicules neufs, une mesure qui a été instaurée en 2016 pour favoriser l’investissement dans l’industrie automobile.

Elle a également décidé de supprimer les importations des kits SKD/CKD destinés aux usines de montage de véhicules qui ont fleuri dans le pays durant les dernières années du règne du président déchu Abdelaziz Bouteflika.

Pour l’importation des véhicules, un nouveau cahier des charges a été élaboré par l’ex-ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali. Le texte qui a été promulgué en août dernier, a été gelé après le limogeage de Ferhat Ait Ali lors du remaniement ministériel opéré fin février dernier.

Entre-temps, une dizaine d’agréments provisoires ont été accordés à des concessionnaires, mais aucun véhicule neuf n’a été importé dans le cadre de la nouvelle réglementation, ce qui a provoqué une flambée spectaculaire des voitures sur le marché de l’occasion.

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