Algérie : 10 milliards d’œufs produits, l’exportation autorisée

Face à une production abondante suivie d’une baisse des prix sur le marché local, les producteurs algériens d’œufs n’avaient que l’exportation pour sauver leur activité. Après des réclamations insistantes, le gouvernement a donné une suite favorable à leurs doléances.

C’est du moins ce qu’a annoncé ce samedi 12 juillet la Fédération nationale des aviculteurs (FNAV) sur les réseaux sociaux. L’organisation professionnelle a indiqué sur sa page Facebook officielle que le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations a autorisé l’exportation des œufs. “La Fédération nationale des aviculteurs informe que le ministère du Commerce extérieur a délivré l’autorisation officielle d’exportation d’œufs de consommation”, lit-on dans le bref communiqué.

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La fédération des aviculteurs algériens annonce l’ouverture de l’exportation 

La fédération s’est félicitée de cette décision qui est, selon elle, le fruit de “coordination continue et des efforts efficaces” du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, du ministère du Commerce extérieur, de l’Union nationale des paysans algériens (UNOA) et de la Fédération nationale des aviculteurs.

“Nous apprécions grandement cette coopération constructive, qui représente un réel gain pour les aviculteurs et ouvre des perspectives d’exportation vers les marchés étrangers”, a ajouté la FNAV.

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Selon cette fédération, l’Algérie a produit 10 milliards d’œufs cette année pour une consommation nationale comprise entre 6 et milliards d’unités.

Outre les œufs, l’Algérie a enregistré cette saison une surproduction de nombreux autres produits agricoles, comme l’ail, les pastèques, l’oignon, les agrumes et la pomme de terre. Les cultures en surproduction font face à l’insuffisance des unités de transformation, d’où la baisse des prix de plusieurs produits sur le marché local. Plusieurs filières ont réclamé la possibilité d’exporter leurs produits vers l’étranger. Parmi les filières les plus touchées figurent celle de l’aviculture, très impactée par la chute sur le marché des prix des œufs de consommation et du poulet de chair.

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