
Le projet de la ligne ferroviaire Alger – Tamanrasset sur plus de 2.000 km a franchi une nouvelle étape avec la déclaration d’utilité d’une superficie globale de 3.019 hectares pour la réalisation de deux sections entre Laghouat et Ménéa en passant par Ghardaïa.
La première section concernée par cette déclaration d’expropriation relie Laghouat à Ghardaïa sur une distance de 265 km. La vitesse est fixée à 220 km/h pour les trains de voyageurs et 100 km/h pour les trains de marchandises, selon le texte signé par le premier ministre. Le projet comprend des travaux de terrassement, la construction de 21 viaducs, 17 ouvrages ferroviaires, 14 ouvrages routiers, un tunnel, des passages pour tuyaux, 55 passages pour pipelines, trois stations de croisement et cinq gares de voyageurs : Belil, Hassi R’mel, Berriane, Oued N’chou et Metlili.
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Ligne ferroviaire Alger – Tamanrasset : la vitesse des trains fixée à 220 km/h
Pour la seconde section, elle relie Ghardaïa à El Menéa sur 230 km. Elle comprend des travaux de terrassement, la construction de six viaducs, 35 ouvrages ferroviaires, sept ouvrages routiers, trois passages pour pipelines, trois stations de croisement et trois gares : Mansoura, Hassi El Fhel et Hassi El Garaa. Sur cette section, la vitesse est fixée à 220 km/h pour les trains de voyageurs, et à 100 km/h pour les trains de marchandises.
Selon ce décret exécutif, la déclaration d’utilité publique pour ces projets ferroviaires est due à la nature des infrastructures d’utilité publique et à leur caractère national et stratégique. Il est obligatoire de compenser les personnes concernées par les opérations d’expropriation et les droits réels liés à ce projet, via le Trésor public, ajoute le décret.
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Fin avril, le président Abdelmadjid Tebboune a fixé le délai de réalisation de la ligne ferroviaire Alger- Tamanrasset à 2028. Des tronçons de cette ligne qui va relier le nord de l’Algérie à son extrême sud ont déjà été réalisés. Il s’agit des tronçons Alger-Blida sur 68 km, et Boughezoul-Laghouat sur 250 km.
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