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Algérie-France : Jean-Yves Le Drian demain à Alger

Algérie-France : Jean-Yves Le Drian demain à Alger

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est attendu demain jeudi 15 octobre à Alger pour une visite de travail, sa troisième depuis le début de l’année, rapporte ce mercredi l’agence AFP.

Le chef de la diplomatie française a déjà effectué deux visites en Algérie depuis 2020. La première en janvier et la deuxième en mars dernier.

Le programme de sa troisième visite à Alger n’est pas encore connu. Lors de ses deux précédentes visites, il avait été reçu le président Abdelmadjid Tebboune, et rencontré son homologue algérien Sabri Boukadoum.

Selon l’AFP, le conflit en Libye et la situation au Mali devraient être au menu des discussions entre Le Drian et les responsables algériens. Sur ces deux dossiers, l’Algérie et la France affichent officiellement une approche identique. La visite de Le Drian survient alors que la situation dans ces deux pays voisins de l’Algérie n’évolue pas. Si en Libye, les deux camps rivaux ont cessé les combats, ils peinent à s’entendre sur une politique à la crise qui ensanglante ce pays depuis la chute de Kadhafi en 2011.

Samedi au siège du MDN, le président Abdelmadjid Tebboune a affirmé qu’« il n’y a qu’une seule solution en Libye ». Il a jugé « urgent d’éteindre le feu en Libye, en organisant des élections législatives, avec la participation de tout le peuple libyen, pour élire une direction libyenne. Sinon, il n’y a aucune solution, sauf pour perdre du temps et aggraver la crise. »

Le même jour, le président Tebboune a réitéré la position de l’Algérie sur le Mali. « L’Algérie suit de près les développements de la situation sécuritaire et politique au Mali frère, un pays dont nous considérons la stabilité un appui à notre sécurité stratégique et nationale », a-t-il dit, en affirmant que l’accord de paix d’Alger est « la solution idoine et durable à même de mettre fin au conflit opposant les antagonistes maliens ».

« Nous prônons l’union nationale au Mali et n’accepterons pas de scission du pays ni de division du peuple malien », a dit le président Tebboune, en affirmant que « la solution au Mali passe par la légitimité populaire ».

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