Lynda Hanna
1 minutes de lecture
1 minutes de lecture
Une alerte sur un médicament contrefait a été donnée en Algérie. C’est la direction de la santé et de la population de la wilaya de Tizi-Ouzou qui a lancé un signalement sur un médicament « falsifié ». Il s’agit du Sintrom 4 MG, prescrit dans le traitement des troubles de la coagulation sanguine. L’alerte a été lancée le 30 juin.
« Dans le cadre de la veille sur les activités commerciales liées aux produits pharmaceutiques, et suite aux informations reçues par nos soins, nous vous informons d’un risque potentiel de mise sur le marché d’une version falsifiée du médicament Sintrom 4 mg, prescrit dans le traitement des troubles de la coagulation », a écrit la DSP de Tizi-Ouzou dans son alerte adressée aux établissements de santé et aux officines pharmaceutiques. Une copie de cette correspondance a été largement partagée sur les réseaux sociaux.
A lire aussi : Inscription à la vaccination anti-Covid : prenez rendez-vous en ligne
Algérie : la DSP de Tizi-Ouzou lance une alerte sur un médicament contrefait
La direction de la santé et de la population de la wilaya de Tizi-Ouzou demande aux soignants et aux pharmaciens de prendre toutes les dispositions pour sensibiliser et faire preuve d’une grande vigilance dans la « dispensation » de ce médicament. Elle recommande de vérifier systématiquement la provenance de ce médicament et de s’abstenir de le délivrer en cas de doute sur son authenticité et de lui signaler immédiatement « toute quantité suspecte on non conforme »
Cette alerte lancée par la DSP de Tizi-Ouzou pose le problème des médicaments importés par le cabas et vendus sur les réseaux sociaux ou illégalement dans certaines pharmacies. « Le médicament du cabas contrefait ou falsifié est un phénomène qui existe depuis un moment. Il représente un danger pour le citoyen », a écrit le président de l’Association de protection des consommateurs (Apoce) Mustapha Zebdi sur Facebook. En 2022, plusieurs personnes ont été arrêtées et condamnées pour vente illégale de médicaments sur les réseaux sociaux.
A lire aussi : Algérie : révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach
