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Algérie : l’importation de 10.000 bus franchit une étape décisive

L’Algérie a décidé d'importer 10.000 bus pour renouveler son parc. L’opération a franchi ce mardi une nouvelle étape.

Algérie : l’importation de 10.000 bus franchit une étape décisive
L'importation par l'Algérie de 10.000 bus franchit une étape décisive / Par Afham Hamsyari / Pexels
Makhlouf Mehenni
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La concrétisation de la décision du président de la République Abdelmadjid Tebboune d’importer 10 000 bus neufs a été lancée officiellement ce jeudi 16 octobre par le Premier ministre Sifi Ghrieb à partir de la wilaya de Chlef.

Des autorisations d’importation de ces bus ont été remises à trois opérateurs, au cours d’une cérémonie solennelle organisée au siège de la wilaya, en présence notamment de Saïd Sayoud, ministre de l’Intérieur et des Transports et de Yahia Bachir, ministre de l’Industrie.

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Nous avons tenu à ce que cette opération bénéficie d’abord aux industriels locaux pour garantir par la suite la chaîne d’approvisionnement en ce qui concerne la pièce de rechange, la maintenance et globalement le service après-vente”, a indiqué le Premier ministre dans son intervention.

Importation de 10.000 bus : les licences remises à trois opérateurs

Les trois opérateurs choisis pour cette opération d’importation sont l’EDIV (Entreprise de développement industriel et de véhicules, ex- SNVI), qui relève du ministère de la Défense nationale (MDN), et les deux opérateurs privés Tirsam, implanté à Batna et Pen Pu Algérie qui assemble à Chlef les camions et bus de la marque sud-coréenne Daewoo.

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Le choix de ces trois sociétés s’explique par le fait que ce sont les seuls qui activent actuellement dans la production de bus et de camions. “S’il y avait d’autres opérateurs, ils auraient eu eux aussi des autorisations d’importation”, a indiqué sur place un haut responsable du ministère de l’Industrie, Mohamed Mostefai.

Lors de la même cérémonie, des mémorandums d’entente ont été signés entre les trois constructeurs et une quinzaine de sous-traitants représentés par la Bourse de la sous-traitance de l’ouest du pays.

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Nous avons veillé à aller vers une industrie véritable avec un environnement qui renferme tous les segments de la sous-traitance. À partir de là, nous pouvons dire que nous avons mis les fondements pour une véritable Industrie mécanique en Algérie”, a encore expliqué Sifi Ghrieb.

Dans le projet de Loi de finances pour 2026, il est proposé d’exonérer de « tous les droits et taxes y compris le droit additionnel provisoire de sauvegarde, la contribution de solidarité et le précompte », les véhicules automobiles pour le « transport de dix personnes ou plus, chauffeurs inclus, relevant de la position tarifaire 87.02 importés, présentés à l’état fini ou non monté, dans la limite de 10.000 unités ».

Lien permanent : https://tsadz.co/81t2d

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