
Un chien enragé a causé un double drame à Oum El Bouaghi. Deux enfants sont morts après avoir été mordus et plusieurs autres sont hospitalisés. Le ministre de la Santé est sur place, alors que la wilaya a installé une cellule de crise.
Mardi 16 septembre, l’enfant Nadir Bouzid, 12 ans, est mort à l’hôpital d’Oum El Bouaghi après avoir été mordu par un chien enragé. Ce mercredi, une autre victime, Mohamed Allache, 7 ans, a rendu l’âme à l’hôpital de Constantine où il a été transféré.
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Aït Messaoudène à Oum el Bouaghi
Les deux enfants ont été mordus par un chien enragé au village de Bir Khachba, commune d’Oum d’El Bouaghi. Le chien a causé des blessures à d’autres personnes qui se trouvent toujours hospitalisées. Le nombre de blessés n’a pas été précisé par la wilaya qui a annoncé mardi l’installation d’une cellule de crise.
Ce mercredi, le nouveau ministre de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudène, s’est déplacé dans cette wilaya de l’Est du pays pour sa première sortie publique depuis sa nomination dimanche dernier.
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Chien enragé à Oum El Bouaghi : deux décès et plusieurs hospitalisations
« Le ministre, accompagné du personnel médical, s’est enquis de l’état des blessés qui font actuellement l’objet du suivi et de la surveillance médicale nécessaires dans les hôpitaux de la wilaya », indique un communiqué du ministère de la Santé, sans préciser lui aussi le nombre de blessés. Le ministère a confirmé toutefois que deux décès ont été déplorés.
Aït Messaoudène a rassuré les familles des blessés que ces derniers sont soignés « conformément aux protocoles sanitaires en vigueur dans tous les établissements nationaux de santé » et que « tous les moyens médicaux sont disponibles pour leur prise en charge dans les meilleures conditions ».
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Dans une déclaration à la presse, le ministre a indiqué avoir instruit les responsables locaux de mettre en place une cellule de soutien psychologique qui se déplacera aux domiciles des familles des victimes afin de les « soutenir dans ces moments difficiles ».
À ce stade, on ne sait rien de l’état des blessés hospitalisés ni s’ils ont été pris en charge dans les heures qui ont suivi la morsure.