
Trois candidats à la candidature aux élections présidentielles algériennes de septembre 2024 passeront leur première nuit en prison ce mercredi 9 juillet. Jugés en appel, Saïda Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi ont été condamnés ce mercredi 9 juillet par la Cour d’Alger à des peines de prison ferme avec mandat dépôt.
Les trois prévenus avaient comparu libres. Ils étaient poursuivis pour octroi d’indus privilèges, abus de pouvoir, abus de fonction, octroi ou promesse d’octroi de présents en espèces pour obtenir des votes et escroquerie. Ils sont accusés d’avoir tenté d’obtenir, par des moyens détournés, des signatures de citoyens ou d’élus, nécessaires pour leur candidature comme l’exige la loi.
A lire aussi : Inscription à la vaccination anti-Covid : prenez rendez-vous en ligne
Jugés en première instance devant le tribunal de Sidi M’hamed dans un procès qui a concerné au total 82 personnes, Neghza, Sahli et Hamadi ont écopé, le 26 mai dernier, de 10 ans de prison ferme chacun assortis de 1 million de dinars d’amende, mais sans dépôt.
Algérie : Neghza, Sahli et Hamadi condamnés à 4 ans de prison avec dépôt
Le tribunal avait aussi prononcé des peines de 6 à 8 ans de prison ferme contre les enfants de Saïda Neghza et des peines allant de l’acquittement à 5, 6 et 8 ans de prison contre les autres mis en cause, parmi lesquels des élus, des membres de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), dont Neghza était présidente, et des simples citoyens.
A lire aussi : Algérie : révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach
Jugés en appel devant la Cour d’Alger, Saïda Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi ont vu leur peine réduite à 4 ans de prison ferme, mais avec dépôt. Ils ont été aussitôt incarcérés. La cour d’Alger a également réduit les sentences des autres condamnés à des peines allant de 18 mois à 2 ans de prison ferme.
A lire aussi : Algérie : publication inédite des photos de trafiquants de drogue