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Algérie : un médecin exige un bakchich pour opérer, il se fait arrêter

Un professeur en médecine a été arrêté à Annaba. Il est soupçonné de corruption. La gendarmerie a donné des détails.

Algérie : un médecin exige un bakchich pour opérer, il se fait arrêter
Par Online Marketing / Unsplash
Thinhinane Lardjane
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Affaire insolite de corruption à Annaba. Un fonctionnaire a été pris en flagrant délit de corruption. Il ne s’agit pas d’un agent ou d’un responsable de l’administration, mais d’un médecin d’un hôpital public avec le grade de professeur. L’affaire est traitée par la gendarmerie de cette grande ville de l’Est de l’Algérie.

Selon un communiqué de ce corps de sécurité, tout a commencé par une plainte déposée par un patient qui a assuré aux gendarmes avoir subi un chantage d’un médecin de l’hôpital universitaire Ibn Rochd qui a exigé illégalement une contrepartie pour lui faire une opération chirurgicale.

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Le médecin est spécialiste en traumatologie, avec le grade de professeur. Exerçant dans un hôpital public où les soins sont gratuits, sa demande est illégale et relève du pénal.

Les gendarmes ont aussitôt déclenché une enquête sous la supervision du parquet territorialement compétent et ont mis en place un plan minutieux ayant permis d’arrêter le suspect.

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Annaba : un professeur de médecine exige une contrepartie pour une opération chirurgicale

Le médecin, ajoute la même source, sera, à l’issue de l’enquête, présenté devant la justice pour sollicitation d’un avantage indu et abus de fonction.

Dans un communiqué diffusé en date du 21 mai, la direction du CHU d’Annaba s’est démarquée de cet acte « individuel » qui « ne représente en aucun cas la conduite générale ou les valeurs incarnées par le personnel médical et administratif de l’établissement ».

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La direction du principal hôpital de la grande ville de l’Est algérien a condamné tout comportement qui « contrevient à l’éthique de la profession et aux principes sur lesquels a été fondée cette institution de santé », tout en réaffirmant son plein respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire et sa confiance que la procédure suivra son « cours légal en toute transparence et impartialité. »

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