Les mesures prises en vue de faciliter certaines procédures bancaires pour les membres de la communauté algérienne établie à l’étranger se concrétisent. Les expatriés algériens peuvent désormais régler à distance leurs redevances de sécurité sociale en Algérie.
Une convention dans ce sens a été signée ce mardi 13 mai entre la Caisse nationale d’assurance sociale des travailleurs salariés (CNAS) et la Banque de développement local (BDL), indique le ministère du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.
La convention permet le paiement par carte Visa des redevances par les Algériens de l’étranger ayant contracté une adhésion volontaire à la CNAS. Le lancement officiel de ce service s’est fait ce mardi à Alger en présence notamment du ministre du Travail, du secrétaire d’État chargé de la Communauté algérienne à l’étranger et de la ministre Haut-commissaire à la numérisation.
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Ce partenariat s’inscrit dans la concrétisation des engagements du président de la République visant à protéger les membres de la communauté et à renforcer leur contribution au développement national, a souligné le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb.
Il reflète aussi la détermination de l’Etat à renforcer la relation entre ses institutions et les membres de la communauté en leur offrant des solutions numériques sécurisées et efficaces pour faciliter les opérations de paiement et éviter les déplacements entre les différents services dans les pays d’accueil. La mesure a aussi comme objectif d’élargir l’assiette des cotisants au système national de retraite.
Le ministre du travail a rappelé que les expatriés algériens peuvent contracter une affiliation à la CNAS, en vertu du décret exécutif 22-331 du 18 octobre 2022 et de l’arrêté interministériel du 5 janvier 2023. Les souscripteurs peuvent bénéficier des prestations d’assurance maladie et de maternité ainsi que des prestations de retraite. La CNAS a ouvert un portail électrique permettant aux membres de la diaspora de souscrire et de payer les années de cotisation manquantes pour la retraite, dans la limite de 5 années.
