Aicha Merabet
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On en sait beaucoup plus sur le projet d’usine de Hyundai en Algérie. Le géant sud-coréen s’apprête à faire son grand retour sur le marché algérien, avec un investissement de 400 millions de dollars dans une usine de fabrication de voitures. Cette usine sera implantée sur l’ancien site de Sovac à Relizane dans l’ouest du pays où les modèles de plusieurs marques du géant allemand de l’automobile Volkswagen étaient assemblés.
C’est ce qu’a annoncé le sénateur du groupe des « indépendants » au Conseil de la nation (Sénat) Bettahar Lazreg mercredi 16 juillet dans un communiqué. Le membre du Conseil de la nation n’a pas précisé sa source, mais il a joint à son communiqué une photo de lui avec le ministre de l’Industrie Sifi Ghrieb. Le projet de Hyundai en Algérie est porté par le groupe omanais Saud Bahwan dans un contexte de renforcement des relations économiques et diplomatiques entre Alger et Mascate.
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Algérie : Hyundai va reprendre l’ex-site de Volkswagen à Relizane
« C’est officiel, l’usine de Hyundai sera implantée au niveau de la zone industrielle de Sidi Khettab sur l’ancien site de Volkswagen », a annoncé Bettahar Lazreg, sans préciser la date du lancement de l’usine du géant automobile sud-coréen dont l’usine d’assemblage de Tiaret a été fermée, suite à la décision du gouvernement de revoir les conditions de fabrication de voitures pour mettre fin à ce qui est appelé le « gonflage des pneus » ou « l’importation déguisée » qui a coûté à l’Algérie des milliards de dollars, selon le président de la République Abdelmadjid Tebboune.
Les usines Hyundai et Volkswagen ont vu le jour à la fin des années 2010, et ont été fermées en 2020. Leurs propriétaires ont été arrêtés et lourdement condamnés à de la prison ferme. Le groupe allemand a annoncé en décembre 2019 la suspension de sa production en Algérie. Depuis, aucune nouvelle sur son retour dans le pays n’a été dévoilée.
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En revanche, Hyundai a présenté, il y a une année, au gouvernement, un projet de fabrication de voitures en Algérie pour un investissement de 400 millions de dollars, et il a obtenu le feu vert des autorités algériennes.
Début juillet, le ministre de l’Industrie a fait état d’un projet de relance du site de Sovac, qui a été nationalisée après la condamnation de son propriétaire à la prison, sans donner plus de détails. Il semble, selon le sénateur Lazreg, que le site a été choisi pour accueillir la future usine algérienne de Hyundai.
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