Rafik Tadjer
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Les chiens errants provoquent un nouveau drame en Algérie. A M’sila, une fillette de 3 ans a été dévorée dimanche par ces bêtes.
L’attaque mortelle a eu lieu dans le quartier Mizrir à M’sila. La fillette a été violemment et traînée par une meute de chiens errants. Elle est décédée sur place. Le wali de M’sila s’est déplacé sur les lieux du drame.
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Le wali sur les lieux du drame
«A la suite de l’incident tragique qui a conduit à la mort d’une fillette attaquée par des chiens errants dans le quartier Mezrir, le wali Nedjmeddine Tayar, accompagné des membres du comité local de sécurité, du chef du daïra et du maire de M’Sila, s’est rendu sur les lieux du drame et au domicile de la famille de la victime pour s’enquérir des circonstances de ce tragique incident, a indiqué la wilaya dans un communiqué.
Il y a un peu plus d’un mois, à Oum El Bouaghi, deux enfants sont de la rage après avoir été mordus par un chien. Le premier est décédé à l’hôpital de cette ville de l’est algérien mardi 16 septembre, et le second est décédé le lendemain à l’hôpital de Constantine où il a été transféré pour des soins. Ils étaient âgés de 12 et 7 ans.
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Après ce drame, des campagnes d’abattage de chiens et de chats errants ont été lancés à travers plusieurs régions d’Algérie.
La cinéaste Sofia Djama appelle à stopper le « massacre »
Ces campagnes suscitent des inquiétudes des défenseurs des animaux qui pointent l’inefficacité de ce genre de mesures pour lutter contre la prolifération des chiens et chats dans les rues du pays qui représentent un véritable danger de santé publique.
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La cinéaste Sofia Djama a lancé un appel aux Algériens pour se mobiliser afin de « mettre fin au massacre » des chiens et animaux errants dans certaines communes du pays. D’autres municipalités ont fait le choix de la vaccination pour lutter contre les risques liés à la prolifération des animaux dans les rues. Sofia Djama cite l’exemple de la commune d’Es Senia dans la wilaya d’Oran.
« Il y a ceux qui ont fait le choix de la solution cruelle et ceux qui font le choix de la vaccination. J’espère que cette dernière s’étalera sur tout le territoire, mais il faut aussi des campagnes de stérilisation et d’identification pour le suivi des animaux errants vaccinés et de grandes campagnes de sensibilisation dans les écoles, les collèges, lycées et mosquées, dans les maisons de la cultures, dans nos rues, nos villages, pour faire changer les mentalités, il faut aussi plus de refuges et des programmes pour aider et soutenir les associations citoyennes et les refuges », soutient la cinéaste qui a multiplié les interventions sur les réseaux sociaux pour dénoncer les campagnes d’abattage des chiens et des chats errants.
