La candidature d’Ali Benflis à la prochaine présidentielle n’est pas totalement acquise. L’homme n’a pas encore tranché. « Je ne suis pas encore candidat cher Monsieur », a répondu le candidat malheureux des présidentielles de 2004 et 2014 à un internaute qui lui a fait le reproche d’être le candidat du pouvoir sur sa page Facebook.
« J’ai un programme de sortie de crise. Et avec mon parti, nous avons posé plusieurs conditions qui doivent être respectées pour nous permettre d’aller aux élections ! Je vous invite à revoir notre position sur notre page. Merci de votre passage », a développé Benflis pour expliquer qu’il n’a pas encore pris de décision concernant la présidentielle, dont la convocation du corps est attendue cette semaine.
Le 29 août, Ali Benflis a posé quatre conditions « essentielles » pour participer à la présidentielle dont le départ du gouvernement Bedoui, qui est toujours en place. Il a réclamé la création d’une autorité indépendante de contrôle des élections et la révision de la loi électorale, qui sont en cours.
Ali Benflis a réclamé aussi un « climat propice » et « des mesures de confiance et d’apaisement » qui témoigneront de « la volonté du pouvoir » d’organiser une présidentielle transparente et crédible. Pour cette dernière condition, le président de Talaie El Hurriyet n’a pas de précisions sur la nature des mesures que le pouvoir doit prendre.