Nouvelle sortie du ministre des Finances à propos du retard mis dans l’application du nouveau montant de l’allocation touristique de 750 euros en Algérie. Abdelkrim Bouzred a été interpellé sur la question ce jeudi 19 juin au cours d’une séance plénière de questions orales au gouvernement à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Suivant l’annonce faite à l’issue d’un Conseil des ministres tenu le 8 décembre dernier, l’allocation touristique en Algérie devait être sensiblement augmentée pour passer de 15.000 dinars (environ 100 euros) à 750 euros pour les adultes et 300 euros pour les mineurs. Mais plus de six mois après, la disposition n’est toujours pas entrée en vigueur, bien que des guichets de change aient été installés au niveau des ports, aéroports et postes frontaliers terrestres depuis le mois avril dernier.
Début juin, le ministre des Finances a rejeté la balle à la banque d’Algérie, indiquant, en réponse à la question d’un parlementaire, que la mise en œuvre de la décision est du ressort de cette institution.
Allocation touristique de 750 euros : ce qu’a dit le ministre des Finances devant l’APN
Ce jeudi, il a apporté des précisions à propos de cette déclaration. En réponse à une question orale d’un député, Abdelkrim Bouzred a expliqué que son département a supervisé tout le processus de préparation des conditions matérielles de mise en œuvre du nouveau montant de l’allocation touristique.
Les mesures prises par le ministère des Finances se limitent à réunir les conditions matérielles par l’intermédiaire des services des douanes aux frontières, a-t-il expliqué, réitérant que l’adoption effective du nouveau montant n’est pas du ressort de son département, mais de celui de la Banque d’Algérie.
Il a toutefois assuré que la Banque d’Algérie entamera prochainement les démarches de mise en application de la décision portant augmentation de l’allocation touristique. Néanmoins, le flou reste total puisque le membre du gouvernement n’a avancé aucune échéance précise.
SUR LE MÊME SUJET :
Algérie – allocation touristique de 750 € : voici la « raison » du retard
