
L’appel du général Gaid Salah à l’application de l’Article 102 de la Constitution « constitue une réponse à la demande du peuple », a estimé Amar Saâdani, ancien secrétaire général du FLN dans une réaction à TSA Arabi.
Selon M. Saâdani, cette décision « conforme à la Constitution permet d’éviter au pays d’entrer dans une période de vide constitutionnel », a-t-il ajouté.
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« C’est une décision constitutionnelle et non un coup d’État », a-t-il appuyé, affirmant que « les dispositions réglementaires seront intégralement appliquées ». Cette décision « permet d’éviter le vide constitutionnel. Si le président continue son mandat jusqu’au 28 avril, nous entrerons ensuite dans une période de vide constitutionnel », a-t-il insisté.
De cette manière, « l’armée a protégé la Constitution et préservé les institutions de l’État pour éviter leur effondrement », a ajouté l’ancien chef du FLN. « Cette décision a fait échouer le complot intérieur et extérieur contre l’Algérie. Elle permet une sortie honorable pour le président. Elle renforce également la cohésion entre l’armée et le peuple ».
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Concernant un éventuel rejet de la proposition de l’armée par l’opposition, Amar Saâdani répond : « C’est une demande populaire et non une demande qui émane de partis politiques. L’armée a répondu à la demande populaire. Les partis devront soutenir cette décision ».
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