Politique

Amnesty International appelle le pouvoir à mettre fin aux « arrestations arbitraires »

Amnesty International a critiqué, ce jeudi 19 septembre, la décision des autorités algériennes d’interdire l’accès à Alger aux manifestants venus des autres wilayas.

« Les autorités algériennes ne doivent pas bloquer l’accès des manifestant.e.s à Alger, le 20 septembre », écrit l’ONG dans un communiqué publié à la veille du 31e vendredi du Hirak.

Amnesty International appelle également les autorités à « mettre fin aux arrestations arbitraires dans un contexte de répression croissante qui a conduit à l’arrestation de dizaines de manifestant.e.s ces 10 derniers jours ».

« Toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, d’association ou de réunion pacifique doivent être libérées immédiatement et sans condition et toutes les charges retenues contre elles doivent être abandonnées », a déclaré l’ONG.

« La reprise des arrestations arbitraires généralisées visant des groupes d’activistes politiques et autres de la société civile indique clairement que le droit à la liberté de réunion et d’expression est toujours sérieusement menacé en Algérie », a déclaré Heba Morayef, directrice régionale Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International.

« La vague d’arrestations arbitraires par les autorités algériennes semble faire partie d’une tentative orchestrée d’intimider des manifestant•e•s, notamment des activistes politiques et de la société civile, en amont des prochaines élections, créant ainsi un climat de peur et de répression dans tout le pays », a-t-elle ajouté.

« Au lieu de piétiner les droits des Algériens, les autorités algériennes devraient respecter le droit de réunion pacifique et apprendre à écouter les manifestant.e.s », a conclu Heba Morayef.

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