Économie

Après l’avertissement de Tebboune, les prix des légumes secs fixés

L’instabilité des prix des produits alimentaires se poursuit chez les commerçants en Algérie. Les prix des légumes secs et du riz ont connu dernièrement une flambée chez les détaillants.

Les consommateurs algériens ont remarqué une hausse sensible des prix des haricots blancs, des lentilles corail et du riz blanc et étuvé.

Chez les détaillants, les haricots blancs ont été vendus à 350 dinars le kilogramme tandis que les lentilles corail ont atteint les 300 dinars. Les prix du riz ont dépassé les 400 dinars atteignant 440 dinars pour le riz blanc et 460 dinars pour le riz étuvé.

Dans son entrevue périodique avec les médias nationaux qui a été diffusée samedi soir sur l’ENTV, le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait abordé ce sujet se montrant ferme envers les spéculateurs.

« Les légumes secs ne sont pas consommés en été, comment se fait-il qu’on crée une crise durant cette période de l’année ? Cela veut dire qu’on s’apprête à les stocker en vue de l’hiver. Gare à ceux qui se font attraper », a prévenu le président de la République.

Les déclarations du président de la République ont été suivies par la publication des prix de vente aux consommateurs par l’Office algérien interprofessionnel des céréales, qui est le monopole public de l’importation des céréales et des légumes secs.

Légumes secs : l’avertissement de Tebboune

Les prix dévoilés par l’OAIC sont de loin très bas par rapport à ceux qui ont été pratiqués dernièrement par les commerçants. Ainsi, selon les prix fixés par l’OAIC, les pois chiches importés sont vendus au consommateur au prix de 380 dinars le kilogramme. Le prix des lentilles est fixé à 280 le kilogramme tandis que les haricots et le riz sont proposés à 280 et 160 dinars le kilo aux consommateurs.

L’OAIC a également rendu public les prix destinés aux conserveries, aux grossistes et aux détaillants. Pour les conserveries, le prix des pois chiches importées est de 350 dinars, celui des lentilles est de 250 dinars tandis que ceux des haricots et du riz sont à 250 et 130 dinars. Les prix proposés aux grossistes et aux détaillants sont plus chers de 5 et 10 dinars respectivement.

En fixant les prix des légumes secs destinés aux consommateurs, l’Office algérien des céréales (OAIC) met dans l’embarras les commerçants tentés de vendre ces produits de large consommation à des prix très élevés. Ceux-ci s’exposent à des poursuites judiciaires et pourraient être concernés par les dispositions de la loi sur la spéculation.

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