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Au début du mouvement populaire, Paris avait envisagé le pire

Au début du mouvement populaire, Paris avait envisagé le pire

En février dernier, au même moment du déclenchement du mouvement populaire en Algérie, la France avait craint le pire, rapporte ce vendredi 29 mars la radio publique France.

« La France a imaginé le scénario du pire au début de la mobilisation contre Abdelaziz Bouteflika en Algérie. Le gouvernement craignait alors un embrasement avec des troubles violents, de la répression et des conséquences en France avec une arrivée massive de bateaux venus d’Algérie », affirme la même source. « L’Exécutif a alors évalué les besoins en matière médicale ou sécuritaire. Un scénario avec trois ports de la Méditerranée dédiés à l’arrivée de ces migrants », ajoute France Info.

Après les premières grandes manifestations du 22 février, le président Emmanuel Macron avait téléphoné à Xavier Driencourt, ambassadeur de France, qui a été invité à effectuer un déplacement à Paris pour s’entretenir avec Jean-Yves Le Drian sur la situation en Algérie. La situation avait même été évoquée en Conseil des ministres.

Aujourd’hui, les autorités françaises sont rassurées par l’évolution de la situation. « Le gouvernement ne croit plus que la situation puisse dégénérer. Les manifestations sont restées pacifiques et le président algérien est même lâché par l’armée », explique France Info.

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