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Automobile : ce que l’Algérie exige d’Opel et de Jac

Automobile : ce que l’Algérie exige d’Opel et de Jac

Le retour de l’Algérie à l’importation des véhicules neufs a été acté en mars dernier avec l’octroi des agréments à trois concessionnaires automobiles. Il s’agit de Fiat Algérie, Halil CI pour la marque Opel (groupe Stellantis) et Emin Auto pour la marque chinoise Jac.

Si la marque italienne n’a pas tardé à lancer ses activités de vente de véhicules neufs, les deux autres marques brillent par leur absence alors que les Algériens sevrés de véhicules neufs depuis des années attendent avec impatience l’arrivée des modèles de ces deux constructeurs.

Les représentants de ces deux marques n’ont pas communiqué sur les raisons du retard dans le lancement de leurs activités. Ce jeudi, le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun s’est exprimé sur le sujet.

En visite sur le site de l’usine Fiat à Oran, Ali Aoun a conditionné l’importation des véhicules neufs par des investissements dans la fabrication de voitures en Algérie. Il a dit que Opel et Jac ont eu des agréments, mais leurs représentants en Algérie doivent obtenir une « autorisation de régulation pour pouvoir importer les véhicules ».

L’Algérie met une nouvelle exigence aux concessionnaires automobiles

Le représentant du constructeur Jac a déjà lancé les travaux de réalisation d’une usine de montage à Aïn Témouchent, mais le projet a été stoppé dans la foulée de la suppression en 2020 du régime fiscal préférentiel que l’Algérie accordait aux constructeurs automobiles pour investir dans le pays.

Pour la marque Opel, qui fait partie comme Fiat du groupe Stellantis, aucun projet d’assemblage de voitures n’a été divulgué pour le moment. La marque allemande risque d’attendre longtemps avant de pouvoir importer et commercialiser des véhicules en Algérie.

Le ministre Ali Aoun n’a pas précisé s’il s’agissait d’une nouvelle condition imposée aux concessionnaires automobiles ou d’un document qui était déjà exigé dans le cahier des charges relatif à l’importation des véhicules neufs.

En liant l’importation à la fabrication automobile, Ali Aoun a-t-il modifié les règles du jeu qui ont été fixées dans les cahiers des charges distincts publiés au Journal officiel ?

Le décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, qui a été publié au Journal officiel en novembre 2022, n’oblige pas les concessionnaires automobiles à investir dans la fabrication pour pouvoir importer des véhicules neufs.

Pour les conditions de fabrication des véhicules, elles ont fait l’objet d’un décret exécutif publié au Journal officiel en novembre 2022.

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