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AVC : « une victime sur 200 » bénéficie des traitements d’urgence en Algérie

AVC : « une victime sur 200 » bénéficie des traitements d’urgence en Algérie

L’Association des étudiants en pharmacie de l’université d’Alger s’implique dans la prévention de l’accident vasculaire cérébral (AVC) qui touche chaque année « 60.000 personnes » en Algérie.

« L’accident vasculaire cérébral (AVC) perturbe l’apport sanguin au cerveau, entraînant une privation d’oxygène, des lésions cérébrales et une perte de fonction. Les accidents vasculaires cérébraux peuvent aussi causer des dommages permanents, notamment une paralysie partielle et des troubles de la parole, de la compréhension et de la mémoire », prévient l’association dans un communiqué.

Elle ajoute qu' »une personne sur 6 dans le monde subira un AVC au cours de sa vie. Chaque année, 15 millions de personnes dans le monde sont victimes d’un AVC et 5,8 millions en meurent. L’AVC prend une vie toutes les 6 secondes. Il s’agit de la deuxième cause de décès chez les personnes âgées de plus de 60 ans et de la cinquième cause chez les 15 à 59 ans », précise la même source.

La maladie, « touche aussi bien les enfants que les hommes », selon l’association qui souligne que les accidents vasculaires cérébraux sont « responsables chaque année de plus de décès que le sida, la tuberculose et le paludisme réunis. » « L’AVC est également l’une des principales causes d’invalidité de longue durée dans le monde », prévient l’association.

En Algérie, les chiffres liés à cette maladie sont « alarmants », estime l’association en précisant que « 60 000 patients par année y sont victimes d’AVC » et que « seulement une victime d’un AVC sur 200 bénéficie des traitements d’urgence dans les unités neuro-vasculaires du pays ».

Pour sensibiliser les Algériens sur les dangers de cette maladie, l’Asepa a choisi le sport. Elle a organisé avec « le support des Laboratoires Boehringer Ingelheim, un mini marathon, intitulé, « Que chaque seconde compte », mardi 29 octobre. Objectif : sensibiliser le public ainsi que les différents acteurs impliqués dans la prise en charge de l’AVC, selon l’association.

L’Asepa plaide pour « une prise en charge multidisciplinaire qui exige une grande coordination des différents acteurs de la santé », e t estime qu' »une prise de conscience est nécessaire afin de pallier aux séquelles irréversibles de l’AVC qui peuvent être empêchées par une bonne et rapide prise en charge. »

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