Des candidats à l’examen du baccalauréat ont, dans leur grande majorité, affirmé ce mercredi 20 juin que les sujets de langue arabe étaient « faciles ».

Beaucoup de candidats (spécialité langues) ont, toutefois, choisi le deuxième sujet dont le thème est l’éducation scolaire et le rôle de l’enseignant, un texte de l’écrivain égyptien Ahmed Amine.

Les candidats qui ont opté pour ce sujet se sont, notamment, concentrés sur la partie relative à la compréhension du texte qui est noté sur 10. Ce texte est puisé du programme du troisième trimestre.

Selon des témoignages diffusés par la chaîne Ennahar, de nombreux candidats ont dit avoir trouvé des difficultés à traiter le premier sujet qu’il n’est autre qu’un poème du grand et célèbre écrivain de la poésie littéraire arabe Ahmed Chawki.

« Il fallait être bien préparé et avoir fait une révision complète du programme du 2e trimestre pour pouvoir répondre à ce sujet », affirme les candidats interrogés à la sortie des centres d’examen.

La session du baccalauréat de cette année a été, elle aussi, entachée par la diffusion du sujet d’arabe sur Facebook après le rétablissement d’Internet, soit une heure après le début de l’épreuve.

Et ce, en dépit de toutes les mesures de sécurité prises par le département de Benghabrit qui a, d’ailleurs, saisi la commission sectorielle, sous l’égide du ministère de la Justice, pour ouvrir une enquête.

« Ce qui s’est passé est très énigmatique », a réagi le président du syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest).

Contacté par TSA, M. Meziane Meriane reste formel et pointe du doigt les membres du secrétariat des centres d’examen. « Seuls les centres d’examen sont habilités à recevoir les sujets. Le chef du centre ouvre l’enveloppe pour distribuer un nombre de sujets équivalent au nombre de candidats présents dans la salle. Le reste, il est sous sa responsabilité », a –il souligné.

La deuxième possibilité est que « des élèves ont réussi à garder leurs téléphones portables à l’intérieur des salles d’examen. Le sujet a été scanné et mis en ligne, ce qui laisse supposer que des forces occultes tentent de nuire au bon déroulement de cet examen.