En Algérie, tout est fin prêt pour la tenue des examens de fin des cycles moyen et secondaire (BEM et baccalauréat) à partir du 1er juin prochain. Comme chaque année, des dispositions sont prises pour éviter la fraude.
Près de 1 million de fonctionnaires ont été mobilisés pour l’encadrement des quelque 1,6 million de candidats concernés par ces deux examens, a fait savoir le secrétaire général de l’Office national des examens et concours (ONEC), Mohamed Hadj Koula.
Les épreuves de l’examen du brevet de l’enseignement moyen (BEM) sont prévues du 1er au 3 juin et celles du baccalauréat 2025 du 15 au 19 du même mois.
Bac 2025 en Algérie : « Aucun retard ne sera toléré »
On ne sait pas encore si, comme ces six dernières années, l’internet sera coupé à travers tout le territoire national, mais les mesures interdisant de faire rentrer dans les centres d’examen des terminaux de communication sont maintenues.
Dans une déclaration à l’agence de presse officielle APS, le responsable de l’ONEC a noté « l’interdiction stricte d’utiliser ou d’introduire dans les centres d’examen tout moyen de communication ».
Les candidats sont en outre tenus de se présenter au centre d’examen plus tard à 8h le matin pour les deux examens et à 14h et 14h30 dans l’après-midi respectivement pour les épreuves du BEM et du Bac. « Aucun retard ne sera toléré », et pour éviter une telle situation, le SG de l’ONEC conseille aux élèves et à leurs parents de procéder au repérage des centres d’examen avant la date prévue des épreuves.
Algérie : de nombreuses dispositions pour éviter la fraude au Bac 2025
Les candidats sont en outre tenus de présenter, pendant toute la durée des épreuves, au portail du centre d’examen leur convocation et une pièce d’identité. Le site de téléchargement des convocations demeurera ouvert jusqu’à la fin des épreuves afin de permettre la récupération de la convocation en cas de perte.
Après l’ouverture des enveloppes contenant les sujets, personne ne pourra accéder au centre d’examen ou en sortir. Les candidats ne peuvent quitter les lieux qu’après l’écoulement au moins de la moitié de la durée horaire consacrée à chaque matière. Hadj Koula a rappelé les dispositions de la loi punissant sévèrement toute tentative de fraude ou le fait de se présenter à la place d’un autre candidat.
Le responsable de l’ONEC a appelé les élèves à ne pas interagir avec les faux sujets qui pourraient être présentés sur les réseaux sociaux comme étant ceux de l’examen, les invitant plutôt à « se concentrer sur la révision et la préparation, les deux examens étant des évaluations ordinaires tout comme les épreuves trimestrielles passées dans les établissements scolaires ».
L’Algérie a durci sa législation de lutte contre la fraude aux examens scolaires et la fuite des sujets. Ces dernières années, plusieurs candidats pris en flagrant délit de fraude ont été condamnés à de la prison ferme.
Selon le quotidien Echorouk, le ministère de l’Education nationale a mis en place des cellules de veille en coordination avec les ministères de l’Intérieur et de la Justice et les services de sécurité afin de prendre des mesures de rétorsion immédiates contre toute tentative de fraude par des moyens électroniques ou fuite des sujets.
