Les cas d’agression contre des agents de l’ordre « sont presque inexistants », a affirmé, ce jeudi 7 juin, Noureddine Bedoui au conseil de la nation. « Je vous assure que les cas d’agression (physique, NDLR) contre des agents de l’ordre sont presque inexistants. Ils ne sont pas posés comme un phénomène ou une préoccupation », a précisé le ministre de l’Intérieur qui répondait à la question d’un sénateur.

« Ce qui a été enregistré, ce sont quelques cas d’agression verbale surtout lorsqu’ils (agents de l’ordre) exercent leur mission de maintien de l’ordre public. Les agresseurs ont été poursuivis par la justice. L’agent de l’ordre a toutes les garanties et exerce parfaitement sa mission », a ajouté ce responsable.

Selon lui, la mission des agents de l’ordre « sur le terrain est, de par sa nature, pleine de danger et de difficultés ». « C’est pour cela que toutes les garanties juridiques et matérielles ont été réunies pour leur permettre de la mener dans un cadre qui garantit les droits d’autrui », a avancé Noureddine Bedoui.

« Les lois de la République et les textes réglementaires en vigueur assure l’équilibre entre les garanties nécessaires pour que l’agent de l’ordre mène sa mission et les mécanisme qui lui permettent de se défendre et de défendre les autres lorsque c’est nécessaire », a souligné le ministre de l’Intérieur.

Le recours à la « force et autres moyens de contrainte » n’est permis qu’en « cas de nécessité comme lorsqu’il s’agit de l’autodéfense et de la défense d’autrui », selon le ministre. « Les agents de l’ordre sont tenus, avant le recours à la force et aux moyens de contrainte à tenter d’imposer le dialogue et la persuasion », a-t-il signalé.