Réputée pour ses activités culturelles, l’association « Azday Adelsan N’Weqas » d’Aokas, commune située sur la côte est de Bejaia, est menacée de dissolution. Elle est accusée de « propagation du christianisme ».
C’est dans un communiqué publié le samedi 8 octobre que l’association Azday a indiqué avoir fait l’objet d’une plainte déposée à son encontre le 26 septembre dernier.
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« En date du 26 septembre 2022, un huissier de justice s’est présenté au Centre culturel Rahmani Slimane d’Aokas pour remettre la notification de dépôt de plainte contre Azday et l’informer par la même occasion de la date de son procès, programmé 11 le octobre 2022 », fait savoir le communiqué.
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Azday se défend
Qualifiant les accusations portées à son encontre de « farfelues » et « injustifiées« , l’association indique que ses membres sont accusés de « se cacher derrière l’association pour la propagation du christianisme en distribuant des CD, des imprimés et dépliants dans les communes d’Aokas et Tizi N’berber. »
Pour sa défense, l’association Azday souligne que des avocats se sont constitués, et qu’ils plaideront devant le juge que depuis la création de l’association, cette dernière « n’a fait qu’inculquer dans l’esprit de ses adhérents et de la société en général cette envie de retourner dans le passé, la recherche et l’enseignement de Tamazight, le théâtre, la chorale, le chant, le dessin et la peinture. »
Rappelant ses principales activités, à savoir l’organisation de tables rondes et de débats auxquels prennent part des artistes, des poètes et des écrivains « autorisés par l’Etat à publier et à vendre leurs œuvres », l’association Azday, qui a été créée en 1989, ajoute avoir toujours été « très attentive au respect de la loi et a toujours sensibilisé à l’altruisme et à l’ouverture d’esprit. »
Pour l’association Azday, la plainte déposée à son encontre « n’est pas justifiée et l’accusation contre ses membres est loin d’être motivée », car une « simple enquête » aurait pu démontrer « sa fausseté ».
« Les membres de l’association Azday Adelsan N’Weqas, fidèles à leur engagement au service de la culture, sont innocents de cette accusation fictive montée de toutes pièces et qui ne repose sur aucune preuve », conclut le communiqué.
