Blanchiment : la Banque d’Algérie pointe l’exposition d’Algérie Poste

La Banque d’Algérie a publié une synthèse de son rapport d’évaluation sectorielle des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme du secteur bancaire et d’Algérie Poste.

Il s’agit en fait d’une actualisation de son rapport d’évaluation sectorielle des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme pour le secteur bancaire et Algérie Poste qui « découle de révisions méthodologiques intégrant de nouveaux indicateurs de risque, plus pertinents et adaptés au contexte algérien », selon la même source. Ce nouveau rapport a été réalisé avec l’appui technique du Fonds monétaire international (FMI).

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Les résultats obtenus « confirment, globalement, ceux issus de l’évaluation précédente, en termes de scores de risque individuels et par sous-secteur. L’évaluation attribue un risque résiduel “moyen-élevé” au secteur bancaire et un risque “plus-élevé” à Algérie Poste », explique le régulateur dans son rapport consulté par TSA.

Blanchiment d’argent : Algérie Poste exposée

La Banque d’Algérie explique que certaines institutions sont  « particulièrement exposées, en raison de leurs poids systémiques », et pointe la subsistance des lacunes dans les « dispositifs de gouvernance et de contrôle interne, bien que des mesures structurelles aient été engagées pour renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ».

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Dans son rapport, la Banque d’Algérie pointe la vulnérabilité d’Algérie Poste et son exposition aux risques liés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme. L’opérateur historique de la poste présente un niveau de risque « le plus élevé ». Les banques et les grandes banques présentent un risque « moyen élevé » et les établissements financiers un « risque faible ».

Algérie Poste est exposée via « les retraits sur GAB, les paiements de chèques CCP et les versements accélérés », selon le rapport qui précise que l’évaluation nationale des risques (ENR) a révélé un niveau de « risque de blanchiment d’argent élevé » pour l’opérateur historique de la Poste et « moyennement élevé » pour le secteur bancaire.

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L’Algérie a été classée en octobre 2024 dans la liste grise du Gafi, un organisme international qui traque l’argent sale et le financement du terrorisme. Depuis, de nombreuses mesures ont été prises par les autorités pour sortir de cette liste.