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Boualem Sansal : la chambre d’accusation de la Cour d’Alger a tranché

La chambre d’accusation de la Cour d’Alger a tranché, ce mercredi 11 décembre, sur la demande de remise en liberté de Boualem Sansal.

Boualem Sansal : la chambre d’accusation de la Cour d’Alger a tranché
Thinhinane Lardjane
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L’écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, est maintenu en détention en Algérie. La chambre d’accusation de la Cour d’Alger a rejeté, ce mercredi 11 décembre, la demande de remise en liberté introduite par la défense de l’écrivain. C’est son avocat français François Zimeray qui l’a annoncé à des médias français.

Boualem Sansal a été arrêté le 16 novembre à l’aéroport d’Alger à son retour de France. Présenté devant la justice, il a été inculpé d’atteinte à la sûreté de l’État et à l’intégrité du territoire national.

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Début octobre, il avait soutenu dans le média français d’extrême-droite Frontières qu’une partie de l’Ouest de l’Algérie appartenait au Maroc.

Boualem Sansal est poursuivi par la justice algérienne sur la base de l’article 87-bis du Code pénal. Vu son âge (75 ans), il a été admis au pavillon pénitentiaire de l’hôpital Mustapha-Bacha d’Alger. Il a été toutefois transféré jeudi dernier vers la prison de Koléa, selon le même avocat.

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L’arrestation et le placement sous mandat de dépôt de Boualem Sansal ont fait réagir une partie de la classe politique française, notamment l’extrême-droite dont il s’est rapproché ces dernières années. L’écrivain ne fait pas l’unanimité en France à cause de ses positions.

Cour d’Alger : Boualem Sansal maintenu en détention

Ancien fonctionnaire du ministère de l’Industrie en Algérie, Sansal a entamé l’écriture dans les années 1990, en pleine décennie de terrorisme en Algérie.

Son discours, au début résolument anti-islamiste, a peu à peu glissé vers les thèses de l’extrême-droite française sur l’islam, l’immigration, la mémoire, la question palestinienne et enfin le Maroc et la question du Sahara occidental.

L’extrême-droite mène une campagne virulente pour sa libération tandis que les autorités officielles françaises se montrent prudentes.

Le 21 novembre, l’entourage du président français avait indiqué qu’Emmanuel Macron était « très préoccupé par la disparition » de Boualem Sansal et que « les services de l’État sont mobilisés pour clarifier sa situation ».

Le 27 novembre, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a estimé que la détention de l’écrivain franco-algérien est « sans fondement » et « tout simplement inacceptable ».

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