L’Algérie a été tenue en échec par le Burkina Faso (1-1) mardi soir à Marrakech au Maroc pour le compte la 2e journée des éliminatoires pour le Mondial 2022.
Après leur large victoire face à Djibouti (8-0) jeudi 2 septembre à Blida, les Verts ont trébuché, mais gardent leur invincibilité, en portant à 29 le nombre de matches sans défaite.
Contre les Etalons, le sélectionneur national Djamel Belmadi a nourri quelques regrets, en pointant le manque d’efficacité des Fennecs en attaque, surtout en première mi-temps.
« L’objectif était de gagner (…) La première mi-temps a été assez accomplie, à sens unique. On aurait dû tuer le match, avec des situations de 2-0, 3-0, chose qu’on n’a pas faites. Cela est du à plusieurs raisons, de la maladresse, on n’a pas été assez tueurs, pas chirurgical », a-t-il analysé.
En première mi-temps, les Algériens ont dominé totalement leurs adversaires, avec un pressing haut, et des assauts répétés contre le gardien adverse. Une tactique qui a fini par payer, puisque Feghouli a ouvert le score à la 18e minute, bien servi par Slimani, préféré à la pointe de l’attaque à Bounedjah.
Le même Slimani a raté une occasion en or de marquer le deuxième but quelques minutes après l’ouverture du score par le revenant Feghouli. Au début de la seconde mi-temps, les Verts ont présenté un visage moins flamboyant.
« En deuxième mi-temps, avec le frein à la main, on a eu 15-20 minutes de temps faible. On était un peu fébrile. Le Burkina Faso en a profité pour marquer, on leur a donné cette possibilité. Le football est fait de temps fort, et de temps faible. Il faut être tueur en temps fort et solide en temps faible », a ajouté Belmadi, en rappelant que Baghdadi a raté l’occasion de se retrouver face à face avec le gardien burkinabè.
Le sélectionneur national a souligné que sur la dernière passe, les Verts ont manqué « assez bizarrement de précision » et de « qualité technique ».
Sur l’arbitrage qui n’a pas été à la hauteur en omettant de siffler de sanctions sur plusieurs actions dangereuses contre les Verts, Belmadi a souligné que l’arbitre n’a pas sifflé un penalty évident contre Riyad Mahrez en fin du match, un tacle à deux pieds contre Ramy Bensebaini.
« C’est toujours l’Afrique qui est perdante », a déploré Belmadi qui avait déjà mis en garde contre l’arbitrage africain. « On doit se montrer forts, on n’a pas le choix », a-t-il lancé.
