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Cameroun-Algérie : ces 4 aléas que les Verts devront bien gérer

Cameroun-Algérie : ces 4 aléas que les Verts devront bien gérer

L’équipe de football d’Algérie se trouve depuis lundi en Guinée équatoriale en stage d’acclimatation et de préparation en prévision de son match contre le Cameroun, vendredi 25 mars à Yaoundé, pour le compte des barrages du Mondial 2022.

Le match retour est prévu quatre jours plus tard, mardi 29 mars, à Blida. Le vainqueur de cette double confrontation compostera son billet pour le mondial qatari.

1- Conditions climatiques

On l’a bien compris, le staff technique national prend sérieusement en compte les conditions climatiques qui sévissent au Cameroun et qui peuvent avoir leur part d’influence sur le rendement de ses joueurs, d’où la programmation de ce stage en Guinée équatoriale, pays riverain du Cameroun.

| Lire aussi : Mondial 2022 : ce qu’a dit Belmadi à l’aéroport d’Alger

Pour la dernière CAN, l’équipe d’Algérie s’est préparée au Qatar et une fois au Cameroun, elle est passée complètement à côté de son sujet, se faisant éliminer dès le premier tour d’une compétition qu’elle était venue remporter pour la deuxième fois de suite.

On ne sait pas ce qui se serait produit si le groupe s’était préparé dans un pays proche du Cameroun, mais il est indéniable que les conditions climatiques sur place, fortes chaleurs et humidité, ont beaucoup gêné les coéquipiers de Ryad Mahrez, de l’avis même du staff technique, Djamel Belmadi en tête. La leçon est donc retenue et c’est une bonne chose pour l’équipe nationale.

Néanmoins, la météo n’est pas le seul aléa auquel l’équipe nationale d’Algérie devra faire face lors de ce match capital devant le Cameroun. L’aspect psychologique, le terrain et l’arbitrage constituent aussi des facteurs qui peuvent influer sur le résultat final.

2- Cameroun, bête noire de l’Algérie

Comme on le sait, l’Algérie, même pendant ses périodes de gloire, n’a jamais réussi à « dompter » les Lions du Cameroun en match officiel. Cela pourrait constituer un ascendant psychologique pour les joueurs de Rigobert Song, sans toutefois être un handicap insurmontable pour les Verts qui ont survolé le football africain ces trois dernières années.

Toujours concernant l’état d’esprit, les Algériens sortent d’une coupe d’Afrique des nations (CAN) catastrophique, sur cette même terre camerounaise et précisément sur le même terrain du stade Japoma de Douala.

Revenir sur les lieux mêmes où ils ont mordu la poussière un peu plus de deux mois plus tôt n’est pas forcément une chose rassurante, à moins que le staff technique trouve les bons mots pour faire en sorte que les joueurs prennent ce match face au Cameroun comme une occasion de se racheter.

3- « On s’en fout de Japoma »

Il y a aussi la pelouse de ce stade de Japoma que Djamel Belmadi et beaucoup d’observateurs avaient désigné comme l’une des causes de la déconvenue des Verts pendant la CAN.

Tout le monde a vu l’état catastrophique du terrain, mais la Fédération de football camerounaise n’a pas trop hésité pour le designer pour abriter le match de barrage face à l’Algérie, bien que le pays dispose de nombreux stades de qualité.

L’objectif est évidemment de mettre une pression supplémentaire sur les Verts, en quelque sorte traumatisés par leur dernière expérience sur ce même terrain.

Interrogé sur cette question lors de sa dernière conférence de presse, Djamel Belmadi a tenté de minimiser l’importance du terrain, estimant même que le fait que son équipe y ait joué trois matchs il y a seulement deux mois pourrait être un avantage pour elle.

Un discours somme toute rassurant, notamment pour les joueurs qui ne doivent ainsi se concentrer que sur l’essentiel. « On s’en fout de Japoma. On va tout donner », a de son côté réagi le capitaine Ryad Mahrez à l’arrivée à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale.

4- Arbitrage

Invité à s’exprimer sur l’arbitrage, Belmadi a livré une réponse plus destinée à ses joueurs qu’au journaliste qui l’a interpellé : « Je n’en pense rien ». Sans doute que le sélectionneur de l’équipe d’Algérie pense beaucoup de choses de la désignation du Botswanais Joshua Bondi pour arbitrer le match.

La Fédération algérienne de football (FAF) a tenté de récuser cet arbitre et elle a de bonnes raisons de la faire, mais la CAF a rejeté sa requête.

C’est donc une somme d’aléas que l’encadrement de l’équipe nationale doit gérer lors de cette première manche face au Cameroun. Revenir avec un bon résultat, du moins un score qui n’hypothèque pas leurs chances de qualification au Mondial 2022, reste néanmoins dans les cordes des Verts. Les choses ne seront que plus faciles à Blida. C’est en effet une chance que l’équipe nationale puisse jouer le match retour à domicile.

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