La dégringolade du dinar algérien face au dollar américain se poursuit. La monnaie nationale a enregistré mardi un nouveau record à la baisse par rapport au billet vert sur le marché interbancaire.
Après avoir franchi la barre des 140 dinars le 31 janvier, le dollar américain s’approche du seuil des 141 dinars. Selon les cotations officielles de la Banque d’Algérie publiées mardi 22 février, le billet vert s’affiche à 140,74 dinars algériens, un nouveau record historique.
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Le dinar algérien continue ainsi de reculer face au dollar. Le 26 janvier, le dollar était coté à 139,86 dinars, avant de passer à 139,87 le lendemain. Il a franchi la barre des 140 dinars le 31 janvier (140,01 dinars) puis continué à prendre de la valeur le 2 février (140,35 dinars) pour atteindre les 140,40 dinars le 7 février, puis 140,41 dinars le 9 février, 140,54 dinars le 10 février, 140,59 dinars le 15 février et 140,65 dinars le 16 février.
Pour l’euro, la monnaie nationale s’est légèrement appréciée mardi 22 février par rapport au cours du 16 février. 1 euro est coté à 159,01 dinars algériens contre 159,58 dinars le 16 février, 160,17 dinars le 15 février, 160,24 dinars le 10 février. Mais la monnaie unique européenne est en hausse par rapport à son cours du 26 janvier (158,45 dinars). Toutefois, l’euro reste loin de son record historique face à la monnaie nationale qui a été atteint le 7 janvier 2021 et qui est de 162,79 dinars algériens.
Hausse des prix
La dégringolade du dinar algérien face aux principales devises qui s’accélère en 2022 inquiète les chefs d’entreprise algériens, dans un contexte de hausse généralisée des prix des produits de consommation, et de renchérissement des prix des produits importés.
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Selon l’Office national des statistiques (ONS), les prix à l’importation ont enregistré une augmentation de 19,1% durant les 9 mois de 2021 comparativement à la même période de 2020.
« Les augmentations de prix à l’importation ont concerné toutes les catégories de produits », a précisé l’ONS dans un rapport publié sur son site internet.
La hausse la plus remarquable a concerné les huiles graisses et cires d’origine animale ou végétale avec +67,2%, les combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes avec +59,4%, les produits chimiques et produits connexes (+24,6%) et les produits alimentaires et animaux vivants avec +21,8%.
Les articles manufacturés (+20,8%), les matières brutes non comestibles, sauf carburants (+16,8%), les articles manufacturés divers (+11,7%), les machines et matériels de transport (+8,6%), et les boissons et tabacs avec (2,2%) ont connu également des hausses, selon l’ONS.