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Cinq films algériens au Festival du cinéma africain de Tarifa-Tanger

Cinq films algériens au Festival du cinéma africain de Tarifa-Tanger

Le cinéma algérien sera fortement présent au 15e Festival du cinéma africain de Tarifa-Tanger (FCAT). Ce festival, qui se déroule en Europe (Espagne) et en Afrique (Maroc), est prévu du 26 avril au 5 mai 2018. L’Algérie sera représentée par cinq films.

« En attendant les hirondelles », premier-long métrage de Karim Moussaoui, sera en compétition officielle, baptisée « Hypermétropie ». Ce film a décroché le grand prix du dixième Festival d’Oran du film arabe (FOFA) en juillet 2017, a été sélectionné dans la section « Un certain regard » au dernier festival de Cannes et a été primé en Espagne et en Tunisie.

« Vote off » de Fayçal Hammoun sera en course dans la catégorie documentaire. Ce film, qui revient sur les élections présidentielles de 2014, n’a pas encore été projeté en Algérie.

À la faveur de la célébration des quinze ans du festival, 15 films primés par le jury ou par le public seront projetés dont trois œuvres algériennes. Il s’agit de « Barakat ! » de Djamila Sahraoui, prix de la meilleure réalisation en 2007, « Les jours d’avant » de Karim Moussaoui et « Un métier bien » de Farid Bentoumi, meilleurs courts-métrages en 2013 et en 2016.

« Des films avec lesquels les créateurs ont construit la narration, l’imaginaire et l’identité culturelle d’un pays aux multiples facettes », est-il écrit dans la présentation du festival.

L’actualité de l’Afrique portée au grand écran

En tout quatorze films, entre fictions et documentaires, seront en compétition comme « La belle et la meute » de Kaouthar Ben Hania (Tunisie), « Apatride » de Narjiss Nejjar (Maroc), « Boxing Libreville » d’Amédée Pacôme Nkoulou (Burundi), « Ouaga girls » de Theresa Traoré Dahlberg (Burkina Faso), « Roses empoisonnées » d’Ahmed Faouzi Saleh (Égypte) et « Kinshasa Makambo » de Dieudo Hamadi (RDCongo).

La section parallèle « Afroscope » se concentre sur l’actualité du continent africain faite de drames et d’espoirs et racontée par des documentaires tels que « We Have Never Been Kids » de Mahmood Soliman (Égypte), « Supa Modo » de Likarion Wainaina (Kenya) et « Au-delà de l’ombre » de Nada Mezni Hafaiedh (Tunisie).

Le long-métrage « I’m not a witch » (Je ne suis pas une sorcière) de la Zambienne Rungano Nyoni ouvrira le festival. C’est l’histoire de Shula, 9 ans, enfermée injustement dans un camp de sorcières par les habitants de son village.

« Une fois de plus, la qualité artistique est au cœur de la sélection des titres présentés à Tarifa, la ville la plus au sud de l’Europe occidentale, et à Tanger, la ville la plus septentrionale d’Afrique.

Deux sièges, deux villes, deux continents séparés uniquement par 14 kilomètres de mer Méditerranée », soulignent les organisateurs du festival sur le site internet du FCAT.

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