Certains pays du monde sont plus que d’autres la destination privilégiée des talents et des compétences. L’index mondial de la compétitivité 2022, qui vient d’être publié, ne comporte pas de grosses surprises. L’Algérie est surpassée par les autres pays maghrébins.
Le Global Talent Competitiveness Index (GTCI), ou l’Index mondial de compétitivité des talents, est établi par trois Instituts : l’Insead (France), le Portulans Institute (États-Unis) et le Human Capital Leadership Institute (Singapour).
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L’index, qui classe 133 pays du monde, est dominé par les pays européens, dont le cadre de vie et les avantages leurs permettent d’attirer les talents du monde entier et retenir ceux qu’ils forment.
La majorité des Etats figurant dans les 25 premières places sont des pays d’Europe. La Suisse conserve sa place en tête du classement, suivie de Singapour, du Danemark, des Etats-Unis et de la Suède.
Le top 10 est complété par les Pays-Bas, la Norvège, la Finlande, l’Australie et le Royaume-Uni. L’Allemagne est 14e et la Chine n’arrive qu’à la 36e place, mais pour un pays à revenu moyen, c’est considéré comme une performance.
Le meilleur classement pour les pays arabes c’est la 25e place occupée par les Emirats arabes unis. Vient ensuite un autre Etat riche du Golfe, le Qatar (38e), puis l’Arabie Saoudite (43e).
L’Algérie à la traîne
L’Afrique est, comme attendu, mal représentée, la première nation du continent, l’Afrique du Sud, n’arrivant qu’à la 77e place, suivie de l’Égypte (86e) et de la Namibie (90e).
Les onze dernières places sont occupées par des pays africains. Au Maghreb, c’est la Tunisie qui fait le meilleur score (91e). Viennent ensuite le Maroc (96e) et l’Algérie (104e).
Le Canada et la France, deux destinations privilégiées de l’émigration algérienne, sont classées respectivement à la 15e et à la 19e place.
Si la France est arrivée dans cette position et continue à améliorer son classement depuis 10 ans, c’est parce qu’elle a obtenu une bonne note en matière de « production de talents ».
Elle aussi bien notée pour son « éducation de haute qualité », la « formation tout au long de la vie et les « compétences professionnelles et techniques ».
La France a enregistré néanmoins des lenteurs dans « la flexibilité du travail », « l’employabilité » et la faible capacité à attirer les talents. Des spécialistes suggèrent que le pays peut faire mieux en s’ouvrant davantage envers les talents étrangers et en ayant plus de tolérance pour « les minorités et les immigrés».