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Coronavirus, libertés, crise économique : les propositions de Jil Jadid

Coronavirus, libertés, crise économique : les propositions de Jil Jadid

Jil Jadid fait une série de propositions pour faire face à la situation actuelle marquée par « la conjonction de plusieurs phénomènes crisogènes entrés en synergie depuis le début de cette année », et les difficultés économiques à venir qu’il estime « inéluctables ».

Concernant la crise sanitaire, le conseil politique du parti, réuni samedi, se félicite du fait que « les mesures opportunes prises jusqu’à présent ont permis de retarder une expansion foudroyante de la maladie » et estime que « des améliorations doivent être apportées » à travers « une meilleure prise en charge de la protection de tous les intervenants », « une meilleure organisation des circuits et structures sanitaires » et l’implication du « secteur privé dans la mobilisation des moyens sanitaires ».

S’agissant du confinement, Jil Jadid plaide pour « un assouplissement des horaires pour les fonctionnaires et pour certaines catégories d’activités économiques », estimant que, « le moment venu, un dé-confinement partiel et progressif devrait être mis en place tout en maintenant les mesures de protection et de distanciation sociale pour une plus longue période ».

Évoquant les répercussions de la crise sanitaire, Jil Jadid appelle à éviter aux élèves l’année blanche, tout en assurant un seuil de qualité à leur formation qui doit être un objectif prioritaire et prévient que, sur le plan économique, « les conséquences seront à l’évidence d’un autre ordre. La chute du prix du pétrole conjuguée à l’absence de production nationale notable met le pays en grave danger face à une dégradation inéluctable des conditions de vie ».

Jil Jadid réitère une proposition déjà présentée : la récupération par les circuits officiels de la masse monétaire « informelle » par « un changement de billets de banque et la limitation des retraits par cash. » Il appelle aussi à la mobilisation de l’appareil productif industriel et au soutien de l’ensemble des PME/PMI et des entreprises utiles à la production.

Au plan des libertés, le parti de Soufiane Djilali estime que « le moment d’apaiser les esprits est venu ». « Quels que soient les griefs des uns et des autres, il est déplorable d’avoir des compatriotes en prison pour des motifs politiques. À l’avenir, avec des règles du jeu politique, claires et transparentes, nul ne serait tenté d’exercer un rapport de force avec des autorités légitimes. Le but de tous est de construire un État de droit », tranche Jil Jadid pour qui « la liberté d’expression et de la presse doit être l’un des objectifs à concrétiser ».

« Vingt ans de mensonges, de gabegies et de corruption ont laminé la confiance du peuple. Des excès en ont naturellement résulté comme conséquence et réaction. Un État fort est celui qui peut rétablir des liens de confiance, en étant juste et magnanime. Des règles claires et transparentes érigeant la liberté d’informer comme valeur incontournable est une nécessité pour l’État de droit. L’ensemble des organes de presse doivent être traités équitablement. De ce fait, seule une justice indépendante doit être la garante de l’application de la loi. La suspension ou la fermeture d’un média dépassant les limites de la loi sont des décisions qui doivent relever de l’institution judiciaire », indique la formation politique.

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