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Crise France – Algérie : le geste de Paris envers Alger

Alors que les relations franco-algériennes sont quasiment à l’arrêt, un premier geste en faveur de l’apaisement est venu de Paris ce vendredi 17 octobre.

Crise France – Algérie : le geste de Paris envers Alger
Le geste de Paris envers Alger ce Vendredi 17 octobre. | Par luzitanija / Adobe Stock pour TSA
Rafik Tadjer
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Il s’agit d’un premier signe en faveur d’un dégel des relations franco-algériennes depuis plusieurs mois. Quelques jours après le départ de Bruno Retailleau du ministère de l’Intérieur, Paris a posé un premier geste d’apaisement envers Alger.

Dans un contexte de grave crise entre les deux pays, l’Elysée a demandé à l’ambassadeur de France à Alger Stéphane Romatet d’assister ce vendredi à Paris aux commémorations du 64e anniversaire du massacre du 17 octobre, a appris TSA de source diplomatique.

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« Dépasser la crise actuelle » 

 

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Le 15 avril, M. Romatet a été rappelé pour consultations par le président français Emmanuel Macron en riposte à la décision de l’Algérie d’expulser 12 agents de l’ambassade et des consulats de France en Algérie, prise à la suite de l’arrestation d’un agent consulaire algérien à Paris une semaine auparavant.

Depuis, il est toujours à Paris où il a assisté à la demande de l’Elysée, ce vendredi, aux commémorations du 64e anniversaire du massage 17 octobre 1961. La cérémonie a eu lieu au bord de la Seine près du pont de Saint-Michel au cœur de Paris.

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Derrière cette participation, Paris affiche une double volonté de « ne pas oublier cet épisode sombre » de l’histoire des deux pays, et de « faire un geste pour dépasser la crise bilatérale », explique la même source diplomatique.

En plus de la participation de Stéphane Romatet à la cérémonie commémorative du massacre du 17 octobre 1961, le nouveau ministre de l’Intérieur Laurent Nunez semble avoir pris ses distances avec le style belliqueux envers l’Algérie de son prédécesseur Bruno Retailleau.

 

Laurent Nunez refuse de parler de submersion migratoire 

 

Nommé dimanche au gouvernement Lecornu II, l’ancien préfet de Police de Paris à eu l’occasion de s’exprimer, à deux reprises, sur la crise avec l’Algérie.

 « Actuellement dans les centres de rétention administratifs, nous avons 40% d’Algériens que nous avons du mal à reconduire. C’est un sujet que je vais regarder de très près. C’est l’une de mes préoccupations les plus fortes », a-t-il dit sur BFMTV mercredi 15 octobre. Laurent Nunez reste toutefois mesuré quand il évoque la question migratoire.

Tout en annonçant qu’il sera intraitable avec les migrants clandestins, il a refusé d’exagérer le phénomène migratoire en France et de parler de submersion migratoire : « (…) je suis un homme de concorde et de dialogue. Il faut que tout le monde respecte les valeurs de la république. Il ne faut pas qu’on donne l’impression que l’altérité et l’autre nous posent un problème ».

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