Société

Décès de deux femmes enceintes à Djelfa et à Alger : l’enquête du ministère accable le personnel médical

Le décès, le 26 juillet dernier, d’une femme enceinte et son bébé à Ain Ouassara dans la wilaya de Djelfa, est dû à une « succession de négligences », selon les conclusions de l’enquête diligentée par le ministre de la Santé. L’enquête, dont les conclusions sont révélées ce mercredi par Liberté, écarte la thèse défendue par « le personnel de santé portant sur le refus du mari que sa femme soit examinée par un médecin homme ».

Dans le rapport de l’enquête « il n’est fait mention nulle part dans le rapport de l’enquête du refus du mari de l’examen de la jeune femme par un médecin homme », ajoute Liberté. Les conclusions de cette enquête confirment « la succession de négligences » et « la non-assistance à une personne en danger », selon la même source. Deux sages-femmes, un médecin et deux responsables administratifs en détention depuis 23 jours seront jugés « le 13 septembre prochain pour non-assistance à une personne en danger ».

Pour ce qui est du cas de Hanane Messani morte le 10 août dernier au service de gynécologie obstétrique du CHU de Parnet à Alger, l’enquête du ministère de la Santé a révélé deux défaillances, selon Liberté. Il s’agit « de la responsabilité directe du personnel médical qui n’a pas pris en compte le cas signalé par un gynécologue et l’absence de procédures d’admission (la jeune femme n’a pas été enregistrée dans le registre du service dès son arrivée à l’hôpital), selon la même source.

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