Société

Décès de Hazim : Mustapha « Ghir hak » répond aux critiques

Le comédien Mohamed Hazim, connu pour ses sketches avec le groupe ‘’Bila Houdoud’’, est décédé le 4 mai dernier des suites d’une longue maladie.

Son décès est survenu alors qu’il était sur le point d’être transféré vers l’étranger pour une prise en charge médicale. Un hôpital belge avait donné son accord pour le transfert de Hazim qui était hospitalisé à l’hôpital militaire d’Oran sur décision du président de la République.

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 Son ami et compère Mustapha Himoune alias « Mustapha Ghir hak » s’était exprimé le jour du décès de l’humoriste pour rendre hommage aux autorités de la wilaya d’Oran pour la bonne prise en charge de Hazim.

Une sortie qui a valu à l’artiste une salve de critiques de la part d’internautes qui l’ont accusé de « chita », autrement dit de vouloir luire l’image des autorités de la wilaya d’Oran.

Touché d’abord par la mort de son ami et camarade de scène, Mustapha Himoune s’est aussi dit profondément marqué par les critiques dont il l’a l’objet après le décès de Hazim.

Dans une vidéo postée sur son compte Facebook, il a répondu aux insinuations qui l’ont ciblé en précisant que Hazim a été bien pris en charge par les équipes médicales de l’hôpital militaire d’Oran.

« De son vivant, Hazim tenait toujours à remercier les responsables et les médecins de l’hôpital militaire. Sa veuve a fait de même », a-t-il énoncé. « Maintenant que c’est moi qui l’ai dit, je suis devenu un ‘’chyat » ? », s’étonne-t-il.

« Du temps du terrorisme, je n’avais pas peur »

« Si c’était Sonatrach qui avait pris en charge (Hazim) je l’aurais dit, il en aurait été de même s’il s’agissait de Sonelgaz… », se défend-il. Pour appuyer ses propos, Mustapha Himoune a rappelé qu’à la mort de son ami et comédien Mohamed Jadid dit Boudou (mort d’un cancer en 2018 à Oran), il était le premier à dénoncer sa mauvaise prise en charge.

« J’avais dit que l’Etat ne l’avait pas aidé. Ça a été repris par les télévisions et partout… Je l’ai crié sur tous les toits, cela m’a valu des ennuis. Ce dont je suis témoin je vous le dis », a ajouté Mustapha Ghir hak à l’opinion publique, mettant l’accent sur sa bonne foi.

Et de marteler qu’il ne craint personne s’il devait dire la vérité. « Du temps du terrorisme, je n’avais pas peur…Personne ne m’a mis une corde autour du cou pour que je dise que l’hôpital militaire a pris en charge (Hazim). Ce dont j’ai été témoin », clame-t-il.

 Mustapha a confirmé qu’un hôpital belge avait donné son accord pour une greffe du cœur pour Hazim et que tout était prêt aussi bien en Belgique qu’ici en Algérie pour son transfert.

Il a invité ses critiques à l’aider à faire le deuil de son ancien camarade de scène, tout en assurant qu’il ne nourrissait aucun rôle politique. 

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